En état de choc Bref aperçu de ce tableau - il fait partie d'une série "#georgefloyd - pas de mots.
étude pour un nouvel archétype américain et The happy Fisherman" que j'ai réalisée en vivant à Brooklyn. Il me semblait que peu de gens étaient fans de ces œuvres car c'était très simple en ce qui concernait les problèmes du sujet. Mais je m'en fichais beaucoup, pour moi c'était très important de passer par là. La peinture a une responsabilité vis-à-vis de ses sujets, c'est un jeu avec des conséquences. Je voulais faire face à notre responsabilité - la société blanche - dans le traitement, intellectuel, culturel, politique, de la diversité de la culture noire américaine aux États-Unis en remettant en face la honte et les mensonges de notre inconscience collective. J'ai essayé de ne pas le faire de manière naïve, au contraire .. de toute façon. De toute évidence, nous, Européens, n'avons aucune leçon à donner. Je suis né au Cameroun et j'en ai toujours été si fier, je ne sais pas pourquoi, mais je me sentais toujours plus fort en sachant ce petit fait. Et en vivant à Brooklyn il y a 10 ans, cela m'a donné la chance de comprendre un peu et de faire face à travers mon travail à des problèmes collectifs. C'est trop de mots inutiles, notre seul moyen, nous les artistes, c'est notre travail, des peintures surtout dans mon cas, pour tenter d'affronter la réalité.
#georgefloyd
22 mai 2020 : Fondation Beyeler
17 mai 2020 : Le Char de la mort, Emmanuel Honegger
14 mai 2020 : Rencontre avec Marie Freudenreich
08 mai 2020 : Circular Flow - De l'économie des inégalités, Gegenwart Kunstmuseum Basel
03 mai 2020 : Céline Cléron, visite d'atelier