L’économie circulaire est opposée à l’économielinéaire classique qui s’apprête à produire, consommer et jeter, mais celle-ci se forme suivant le principe que chaque élément est un aliment sain pour un autre élément. Par exemple, les matériels biologiques sont cultivés ou collectés, puis ils sont transformés et transportés avant d’atteindre le consommateur. Une fois consommés, ils peuvent être utilisés pour créer du biogaz, des produits biochimiques et à la fin ils peuvent retourner à la nature pour la restaurer. C’est avec cette logique qu’en 1970, l’architecte suisse Walter Stahel, fondateur de l'Institut de la Durée et membre du collège d'experts indépendants de la Fondation Ellen MacArthur, a donné vie au terme ‘‘économie circulaire’’. D’après ce concept, le produit naît, tourne et revient à sa source. Dans la circulation rien ne va à la décharge. L’économie circulaire a pour objectif une gestion soutenable des matières premières non renouvelables. On la réalise en se penchant vers les 5 principes de ‘‘R’’, réduire, recycler, réinventer, réutiliser, réparer. Cette notion apporte à la fois une rentabilité au business et donne une nouvelle vie aux produits usés et elle aide la nature à se protéger. Avec une durabilité forte les ressources non renouvelables ne doivent pas être prélevées. Grâce au recyclage, l’économie circulaire diminue les besoins nouveaux en matériaux.
Walter Stahel a expliqué ses recherches dans ce domaine par l’intérêt qu’il mettait à vouloir trouver une certaine solution à ce défi des problématiques d’approvisionnement pouvant devenir un enjeu majeur et un source de tensions politiques. D’après lui, le business model qui rend l’économie circulaire possible consiste à vendre les services et non plus les objets eux-mêmes. Ceci afin que les acteurs économiques conservent la propriété de leurs produits et des ressources dont ils sont constitués, de manière à contribuer à leur propre futur approvisionnement et à la sécurité nationale. Nous pouvons trouver plusieurs entreprises qui agissent déjà ainsi. Par exemple Apple, Nike, Canon, Samsung ramassent les déchets de leurs marques, les recyclent et réinventent. L’étude du résultat montre que la double utilisation des ressources est beaucoup plus efficace du point de vue économique que la création des particules à partir de zéro. En conséquence, les coûts des produits sont réduits, également les prix baissent, ce qui est au profit des consommateurs. En d'autres termes, l'économie circulaire profite à la société non seulement du point de vue écologique, mais aussi du point de vue économique. La gestion des stocks physiques existants permettra d’assurer un certain niveau de sécurité aux entreprises et aux nations à la condition que l’on considère les biens d’aujourd’hui comme des ressources de demain, aux prix d’hier.
Ce modèle réduit les émissions de CO2 et de gaz à effet de serre. Le réemploi et la remise sur le marché de produits reconditionnés minimisent les apports d’eau et de ressources ainsi que les émissions, car cette stratégie permet de conserver matériaux et énergie grise existant dans l’objet. Ces économies, tout comme la prévention des déchets, sont des activités qui ont des impacts positifs sur des entreprises au niveau financier. La transition vers l’économie circulaire se construit surtout sur le progrès dans 7 domaines:
L'approvisionnement durable L'éco-conception L’écologie industrielle et territoriale L’économie de la fonctionnalité La consommation responsable L’allongement de la durée d’usage Le recyclage
En Arménie comme dans d'autres pays en développement, c’est une nouveauté. A Erévan, il y a plusieurs ONGS qui étudient de l’économie circulaire, mais le principal foyer c’est le Centre Acopian pour l'environnement de l’Univeristé americaine (AUA) qui fait des recherches. Le pays est en train de tester plusieurs manières de diriger son économie circulaire et se concentrer sur quelques points. Par exemple à partir du 1er janvier 2022, il sera absolument interdit d’utiliser des sacs en plastique ayant 50 microns d’épaisseur. Ainsi, le gouvernement arménien encourage-t-il les citoyens à utiliser des sacs à usages multiples. Actuellement, il y a 30 petites usines de recyclage qui produisent des stylos en papier, des cintres, du papier toilette. Le pays travaille sur l’énergie renouvelable en se basant principalement sur le solaire. Bientôt dans la capitale arménienne, 90 toits d’immeubles seront recouverts de panneaux solaires et la ville d’Abovyan disposera d'une usine qui les produirra. Le projet prévoit un investissement d'environ 1,758 million d’euros.
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