Coustellet : village-rue
Les Baumettes : village-rue à l'abri désormais.
Gordes : village perché devenu trop cher, plus beau de loin que de près.
Roussillon : village perché couleur ocre, peuplé de commerces, comme cette librairie gourmande dont la terrasse pour une collation (pour une prochaine fois !) offre un beau point de vue. (Très touristique : y venir avant 11 heures.)
Apt : petite ville où l'on a croisé d'appétissantes fougasses.
Viens : un très joli village fortifié déserté par les touristes et ses habitants.
Bonnieux : On y grimpe, on y grimpe...
Ménerbes : Village forteresse, encore paisible, encore épargné par les commerces.
J3
Avignon :
L'effervescence de la vieille ville en plein festival, où il ferait bon vivre, avec sa jolie rue ses nombreuses places avec terrasses (la visite du palais et du pont paraissait incontournable ; elle n'est en fait pas indispensable et ne serait pas à refaire !)
Ansouis : village endormi que l'on découvre en un petit quart d'heure.
Pertuis : bourg non dénué de charme où les gens sont chauds comme de la braise.
Cucuron : village devenu Cucugnan dans les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet, plus important que les autres, où il fait bon se restaurer au bord du bassin ombragé.
Lacoste : Les ruines du château de Silling, racheté par Pierre Cardin, nous nargue de loin, surtout quand le soir elles se parent de mille feux, comme pour rappeler le désir d'un certain marquis de Sade qui y décrivit les "120 journées de Sodome". Gageons que le village, fort joli, risque lui aussi d'être acheté pierre après pierre par les gens fortunés venant au Festival de musique.
Les manqués (faute de temps) :
Cavaillon, Caumont-sur-
Durance, Mérindol, Lauris, Cadenet, Vaugines, La Tour-d'aigues, Grambois, Oppède, Robion, Sivergues, Bijoux, Rustrel, Lagarde-d'Apt, Saint-Saturnin-lès-Apt, Lioux, Murs, Fontaine-de-Vaucluse.
Une adresse de charme située aux Baumettes, située idéalement pour visiter le Lubéron.
Le nom seul invite à la sérénité :
Au ralenti du lierre.
Quelle belle trouvaille que ce nom dont fut baptisée cette belle maison recouverte de... vigne vierge sur sa façade et de lierre autour de sa piscine !
Chaque chambre a été refaite et décorée avec goût, sans jamais se ressembler. Les petits-déjeuners, soignés et faits maison (pain, confiture, brownie, jus d'orange pressée), se prennent en terrasse, au bord de la piscine.
Pour en savoir davantage : Au ralenti du lierre
Où s'ouvrir les papilles gustatives :
De la route, l'adresse ne paie pas de mine et ne donne pas envie de s'y arrêter. C'est pourtant ce que nous avons fait, aidés en cela par notre bon vieux guide du Routard et par les menus trop coûteux aperçus çà et là.
L'Auberge Le Fiacre proposait deux menus bien alléchants et d'un bon rapport qualité-prix au vu des tarifs pratiqués dans cette région touristique.
Ici, il fait bon vivre à l'ombre des tilleuls, en terrasse. Les deux femmes de la maison nous accueillent avec gentillesse et leur bon accent du pays et l'homme est aux fourneaux.
La cuenta, por favor !
Apéro 4 euros, mise en bouche, entrée, plat, fromage et dessert pour 22 ou 30 euros, bouteille de rosé à 22 euros, café 2,50 euros.
Pour en savoir davantage : Auberge Le Fiacre
Les nourritures littéraires :
- Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet- L'eau des collines de Marcel Pagnol (roman en deux parties : Jean de Florette et Manon des Sources)
- Colline de Jean Giono
- Les Cent Vingt Journées de Sodome du marquis de Sade.