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BACK TO BEFORE AND ALWAYS... Iron Maiden

Publié le 01 juin 2020 par Concerts-Review

Flashback.

Considérations en période de confinement... par NoPo!

BACK TO BEFORE AND ALWAYS

IRON MAIDEN Flash of the Blade extrait de Powerslave 1984

Iron Maiden possède quelque-chose de viscéral, non pas celles (les viscères) qu'on éclate avec la vierge de fer, mais les entrailles qui vous chatouillent et vous gratouillent agréablement avec une bonne décharge d'énergie positive.

En 81, dès l'age de 10 ans, le petit frère d'une copine m'ouvre les oreilles, non pas à 'I am' ('petit frère n'a qu'un souhait devenir grand'), mais à cette équipe en heavy métal (they are).
Vélocité, ruptures, virages brusques, dérapages plus ou moins contrôlés, tout pour vous perdre et donc une conduite que je n'arrive pas à suivre d'emblée.
Pourtant, la musique m'accroche à tel point que je finis par connaître les titres des 1ers albums par cœur et m'initie au headbanging (sans mal au cœur).
Ces années là, les anglais baptisent ce courant (qui me branche tant) New Wave of British Heavy Metal (un beau gloubi boulga).

On ne peut pas parler de ce groupe sans évoquer les magnifiques pochettes dessinées par Derek Riggs qui s'orientent progressivement vers une certaine sophistication (un peu comme la musique de son commanditaire).

Ici l'artwork, un monument particulièrement réussi, fourmille de détails notamment avec un clin d'oeil à Indiana Jones (aux excès de vitesse comparables à ceux des anglais).

Les morceaux emblématiques d'Iron Maiden se comptent par dizaine, mais mon choix s'arrête sur l'épique 'Flash of the Blade', lame de fond écrite par Bruce, l'escrimeur.

Comme beaucoup d'ados, à cette époque, j'aime les frissons et les films de Dario Argento. Au lieu d'orchestrer Indiana Jones, le morceau secoue 'Phenomena'.

La scène de poursuite dans la nuit me tient encore en haleine (moins fraîche aujourd'hui).

Les clés : Le riff (hifi) décoiffant nous visse dès l'intro avant une explosion à la batterie.

Le son canon de basse signé Steve Harris, reconnaissable entre mille sabords, tonne au milieu des tirs endiablés de Nicko McBrain.

On veut bondir avec Bruce dickinson au sommet de sa voix, aussi à l'aise dans les aigus gravis sans difficultés que dans les graves descendus comme une bonne bière.

Les twin guitars d'Adrian Smith et Steve Murray se lancent dans une course effrénée, se croisent, se toisent, se doublent, se dépassent, et se frottent à la photo finish, un vrai grand prix!

Après 2 minutes to midnight, 4 minutes de surtension sans disjoncter, une maîtrise totale, un exploit!

En osmose, les musiciens jouent comme une machine de guerre.

'Flash of the Blade' illumine cet album pourtant plein d'éclairs.

Au 5è chapitre de sa longue histoire, même si la vierge ne l'est plus vraiment, son avenir lui réserve encore de grands domaines à défricher parmi lesquels 7 fils et un voyage dans le temps.

Respect pour la carrière et les prestations scéniques hors normes!


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