Il conservait sa pharmacie dans le meuble de la salle de bains aux pieds d’argile imbibés d’humidité et de temps dilué. Des empilements de boites de médicaments sans aucun ordre qui lui dégringolaient dessus dès qu’il ouvrait la porte.
Là, dans le chaos des boites rectangulaires de différentes tailles et couleurs éparpillées sur le sol, il trouvait assez rapidement les médicaments cherchés. Les mettant de côté, il remettait alors les autres à l’intérieur du meuble, sans aucun ordre ni classement, dans une sorte de Légo anarchique, pour une prochaine auto médicamentation.