Jusqu’au 18 octobre, le Consortium, rue de Longvic à Dijon (pardon! Consortium Museum, doit-on dire maintenant!) expose Valentin Carron, Sean Landers, Ada Pendleton et Louise Sartor. Du mercredi au dimanche, 14-18h. (vous pouvez agrandir les visuels en cliquant dessus)
C’est ma première sortie expo dans ce post-confinement! Je me sens toute chose! Direction Le Consortium!
Apparemment, on est toujours dans le grand retour de la peinture en art contemporain. Et de la peinture figurative à souhait. Réaliste. Jusqu’au trompe-l’œil. Ici, sur 4 artistes exposés, deux sont des peintres.
Les salles de l’américain Sean Landers (né en 1962) sont plutôt séduisantes. Un monde étrange, drôle, souvent proche du Surréalisme. On circule aisément dans cet univers d’artiste, cohérent dans son expression. En fait, il s’agit en permanence de lui! L’artiste! L’expo est un portrait géant de Sean Landers! –L’écriture, d’abord. Très présente dans son travail. Elle le raconte, sous forme de journal, de notes, de sentences, de citations…Tout cela peint avec réalisme (bibliothèques, panneaux indicateurs, toiles couvertes de lettres, fonds de tableaux, forêts de bouleaux à l’écorce gravée de noms et de mots…).
– Le personnage de « Plankboy », ensuite. Petite marionnettes faite de planches de bois plus ou moins articulées. Enfantin, modeste, mais jouant les héros de la mythologie (Narcisse, Sisyphe…) il pourrait incarner l’artiste lui-même.
– Et puis, il y a ces animaux sauvages habillés de tissus écossais! Loufoques mais beaux et puissants. Eux aussi pourraient incarner l’artiste!
La douce fantaisie de l’univers de Sean Landers, sa réalité pas vraiment réelle, son imaginaire à la Magritte…Tout cela n’est pas fait pour me déplaire. Seules choses qui pourraient m’agacer, c’est cette façon permanente de se mettre en scène, comme s’il n’y avait rien d’autre d’important ici-bas, et sa technique picturale irréprochable (qui, pour moi, n’est pas un critère suffisant pour être considéré comme un grand artiste)…
La suite de l’expo….un peu plus tard!