Depuis l'arrivée du couple Daniels, la petite bourgade de Winsville, en Virginie, est en émoi. L'intense beauté de Vienna, sa déroutante culture, sa passion immodérée pour les arbres suscitent l'admiration des uns, l'effroi des autres, les commérages de tous. Un jour, Willard s'en va, laissant Vienna élever seule leurs enfants, Willa et Elliott, deux sauvageons pétris de curiosité et de connaissances. Dès lors, les rumeurs enflent. Jalousies et désirs se multiplient, se cristallisent. Puis le destin commence à s'acharner sur les Daniels. Forte de sa foi païenne, de son appétit de vivre, de l'amour qu'elle porte à Willa et Elliott, Vienna entre éperdument en résistance.
Gênée par les changements d'époque, j'ai à peine eu le temps de m'attacher à Willa et Elliott que nous repartions en arrière pour découvrir le destin -ô combien malheureux de leur mère Vienna.
Voici le deuxième point qui m'a déplu : l'impression que tout s'acharne contre la pauvre Vienna, qui ne peut même pas bénéficier d'une amitié durable sans que le destin la trahisse.
Si j'ai été éblouie par le style au début du roman, cette noirceur a fini par me lasser.