La première messagerie de Presse a été placée en redressement judiciaire, et ses filiales SAD et Soprocom sont liquidées.
Des imprimeurs aux lecteurs, c’est toute la distribution, et notamment dans les régions comme la nôtre, qui va s’en trouver bouleversée avec pour conséquence directe une vague de licenciements secs.
Cette catastrophe sociale laisse présager la privatisation progressive des dépôts liquidés.
Le désengagement de l’Etat s’est traduit par une réduction drastique des dépôts en régions qui sont passer de 700 en 1995 à 61 début 2019, et demain ?
Les marchands de presse, les kiosques à journaux, et par voie de conséquence les lecteurs sont visés. C’est un pilier de la démocratie qui est en danger.
La CGT du Livre, qui a révélé cette situation avec un mouvement de grève le 11 mai dernier, en appelle au soutien du projet alternatif élaboré par les salariés de la société d’Agence et de Diffusion.
Section PCF de Sète.