Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")
En ce mois de juin qui aurait pu accueillir notre 4ème rencontre de Flûtes Traditionnelles de l’année 2020, je viens adresser mes plus affectueuses pensées à tous mes amis du collectif Wiñayataqui.
J’ai reçu beaucoup de messages amicaux et chaleureux de votre part durant le confinement, et je sais donc que pour vous, comme pour moi, nos rendez vous envolés (Volés….volés….volés………!) de mars, avril, mai et juin sont autant de manques cruels que d’injustes frustrations ! Ceci d’autant plus que novembre 2019 et sa météo infecte, déjà, ne nous avaient pas épargnés non plus.
J’attends tout comme vous un signe, une inflexion, une amélioration significative de la situation sanitaire, pour envisager des retrouvailles dans la joie, mais aussi, et surtout, en toute sécurité. (A l’automne?).
En attendant ce moment, le confinement ma permis, pour vous aussi sûrement, de faire une foultitude de choses. De consacrer par exemple un peu plus de temps et de rigueur à la musique, et pour moi, en particulier, "aux cordes" "Bandolin" et "Charango Melodico" notamment.
Mes amis "d’Intiwatana" étant, eux aussi confinés intra-muros, et privés de nos rendez vous de répétitions habituels (musicaux et un peu gastronomiques aussi…...mais chut !), je me suis installé avec Martine dans notre espace musique ; et là j’ai ré-investi mon mini-studio d’enregistrement avec la prétention toute modeste de pallier, du mieux possible, au vide laissé par nos chers partenaires habituels (snif !), assignés eux aussi, en quarantaine.
J’ai aussi ressorti de la "naphtaline" ma vielle basse, mes Kenas en demi-sommeil, et exhumé quelques vieux souvenirs de voyages.
De tout cela a émergé, entre autres, un morceau équatorien de notre répertoire que je vous livre ici dans un petit montage et…..dans son jus, c’est à dire avec ses imperfections et dans sa spontanéité. j’ai quand même bossé quelques jours….et quelques nuits, sur le mixage pour faire au mieux, et merci "Protools" (et mon ingé-son préféré pour les conseils).
Je me suis autorisé à mêler des images de notre Drôme "printanière", et quelques fichiers récupérés de mes lointains voyages en Équateur (souvenirs de si belles rencontres !) avec les rushes musicaux que nous avons tournés.
Pour terminer, nous voudrions dédier ce travail :
- à tous nos amis Latino-américains, touchés eux aussi dans leur vie et leur quotidien, par la "bête immonde", amis qui traversent aussi des heures et des situations difficiles dont j’ai eu quelques échos,
- à tous mes guides et maîtres musiciens "d’ici" et "d’ailleurs",
- et plus globalement à tous les partenaires musiciens, avec lesquels j’ai partagé des moments intenses, moments conviviaux qui donnent parfois la chair de poule et des émotions fortes.
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Restez prudents !
Y amigos hasta prontito !