En cause : la diffusion par le juge de la cour suprême du Brésil, Celso de Mello, d’une réunion ministérielle présidée par le président lui-même.
Dans cette réunion filmée, on voit et on entend le ministre de l’Education déclaré : Si ça ne tenait qu’à moi, je jetterai tous ces connards en prison, en commençant par ceux de la cour suprême ». Son collègue de l’environnement, Ricardo Salles, voit dans la crise sanitaire l’occasion de faire voler en éclats les règles relatives à la prévention de la forêt amazonienne.
Quant au président, lui-même, il a osé déclarer à propos des maires qui ont pris des mesures contre le coronavirus : « C’est facile pour un connard de maire de prendre une saloperie de décret qui confine les gens chez eux, s’ils étaient armés, ils iraient dans la rue ! ».
Mais plus encore que la diffusion de ces images et de ces propos, c’est la requête des parlementaires de l’opposition demandant la saisie du téléphone de Jair Bolsonaro qui a conduit l’extrême droite et les nostalgiques de la dictature militaire qui menace d’un scénario extrême de guerre civile.
Section PCF de Sète