L’autre jour, je m’adonnais à la littérature en prenant mon bain (oui, je prends des bains… vous avez déjà essayé de lire sous la douche ?) et je tombe sur ceci :
« - C’est à cause de Justine…[…] elle m’a traînée à une réunion de blogueurs, dans un troquet du Kremlin-Bicêtre…[…] dans un bistro qui s’appelle La Comète.
[…]
- ‼…] Justine et moi, on est tombé sur une bande de socialos soiffards, dont les pratiques m’ont légèrement endommagé le disque dur, figurez-vous ! On a carburé à la bière pendant des plombes en disant du mal de Sarkozy. Enfin, surtout eux, parce que moi, hein…
[…]
- Surtout un, d’ailleurs… enchaîna Géraldine en feignant d’ignorer l’incise. Un frisé joufflu et jovial, avec une cravate à chier… De toute façon, je ne me souviens plus bien des autres, alors… Ah ! si, il y avait aussi le Guyanais, là… celui qui a essayé de faire le coup de la panne de pirogue à Justine, mais finalement il a dû se la mettre sur l’oreille, le pauvre… »
Je ne voudrais pas dénoncer, mais le Guyanais c’est Tonnegrande. Quant au frisé joufflu et jovial, je ne vois pas de qui il s’agit. Toujours est-il qu’en lisant ça, je me suis dit : ça c’est du Goux. Du bon Goux dans le mauvais goût, ce qui me permet de faire un jeu de mot idiot qu’il a déjà dû subir des millions de
Etre traité ainsi : je n’ai pas de chance. Claire non plus n’a pas de chance. Pour une part, elle l’a cherché : c’est elle qui s’est mis avec le fils de la femme de Didier Goux. Fallait quand même oser. .
Mais ce n’est rien par rapport à ce qui lui arrive actuellement.
Pour son été, elle voulait faire du camping mais n’a échappé à la tente à oxygène que pour se retrouver dans une bulle sans même pouvoir recevoir la visite de ses proches, y compris Didier, ce qui n’est peut-être pas plus mal si on y réfléchit bien. Cette bulle n’est pas dans une bande dessinée mais dans une chambre spéciale à l’hôpital, totalement isolée du monde extérieur.
Vous n’êtes pas dans un blog médical mais dans un blog politique. Toujours est-il que je parle assez souvent du démantèlement de la Sécurité Sociale par une épinière de libéraux moroses, dans ce blog, pour me permettre de vous expliquer. Elle a eu une greffe de la moelle pépinière. Vous aimez la moelle et vous vous précipitez sur l’os quand il y a du pot-au-feu mais il ne s’agit pas de ça. Quand on reçoit une greffe de la moelle, on a les défenses immunitaires qui partent en couilles d’où la nécessité de vivre dans une bulle, pas pale mais presque.
Didier raconte ça mieux que moi mais normal : c’est son métier. Il est chroniqueur médical à Sciences et Avenir quand il n’est pas en train d’écrire des saloperies pleines de scènes sexuelles à vous faire bander un adolescent, un prêtre ou un militaire mais pas vraiment un blogueur zinfluent dans son bain.
C’est pour ça que Versac a fermé son blog, vous croyez ?
Ce billet me fait découvrir une facette surprenant de Didier Goux : il a des moments de gentillesse même quand il n’a pas bu. Il a fait marcher ses neurones et est arrivé à une évidence : quand on est dans une bulle, on s’emmerde. La seule occupation possible est de lire les Brigades Mondaines mais c'est un coup à choper des virus ou des MST. Il a donc demandé à tous ses copains (en langage blog, ça veut dire lecteurs) d’envoyer des mails à Claire pour la distraire, l’amuser, … au cours de cet été qui sera fatalement long.
Je ne peux que vous inviter à le faire, en disant bien qu’on pense à elle. Une inconnue entre dans notre intimité et on l’aime déjà. Même si elle est VOLONTAIREMENT rentrée dans la famille Goux, elle nous permet de faire des billets pour dire tout le mal qu’on pense de Didier ! Smiley ! Smiley !
Voilà l’adresse : claire.labsente chez gmail.com.
On va même faire pire : faites des billets. Avec plein de liens sur ce billet de Didier pour le faire monter dans les classements de blogs et foutre de sa gueule pour le commentaire qu’il a laissé ici.
A vos stylos, vos claviers, vos stérilets, vos brosses à dents, …