Le terme “fermier” est une mention valorisante pour le consommateur en quête d’authenticité et de qualité. Comme pour tout type de commerce, des abus existent et certains commerçant usurpent ce terme en faisant de la publicité mensongère.
Il n’existe pas de définition légale applicable aux produits fermiers. Certaines coorporations préconisent des méthodes de production tradionnelles et la jurisprudence fixe les grandes lignes pour une utilisation non mensongère du terme “fermier”.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une enquête l’été dernier dont le résultat est paru dans sa revue trimestrielle d’avril-mai-juin 2008.
1251 contrôles ont été réalisés auprès des producteurs et chez les revendeurs et il en a résulté 18 procès-verbaux, 45 rappels de réglementation et 71 notifications d’information réglementaire. Dans cet article la DGCCRF donne quelques exemples de tromperies et l’on constate que malgré certaines dérives, l’appellation “fermier” est souvent utilisé à bon escient.
Tout au long de l’année les Chambres d’Agricultures sont elles aussi vigilentes, notamment sur les marchés de producteurs et des regroupements de type “Bienvenue à la ferme” travaillent sur la qualité de travail des fermiers et producteurs soucieux de l’image de leur produits. Cette charte permet d’informer les professionnels sur leurs obligations réglementaires et la coopération assure leur formation le cas échéant.
Etant trés difficile pour nous consommateur de suivre le commerçant jusque dans ces ateliers, nous sommes obligés de nous fier à notre discernement en nous aidant des labels et chartes de qualité.
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