Selon les Fonds des Nations Unies pour l'enfance (FNU), 66% des filles en Afrique sont peu voire pas du tout informées sur les menstrues avant de les avoir pour la toute première fois. Dans le même continent, c'est une élève sur 10 qui rate les cours quand elle a ses règles. C'est le cas par exemple au Burkina Faso et au Nigéria. 35% des Nigérianes et 20% des Burkinabè ne vont pas à l'école car elles sont indisposées. En Inde, c'est le même constat, 40% des filles (soit près de 23 millions) ne se rendent pas à l'école quand elles ont leurs règles. Cela s'explique par un manque de moyens (pas accès à l'eau potable, ni aux protections hygiéniques qui coûtent trop chères ou encore des toilettes mixtes qui ne permettent pas de se changer en toute intimité) qui les incite à rester chez elles. Dans le pire des cas, de nombreuses filles se voient expulsées de leur école. Les filles sont aussi l'objet de discriminations liées aux règles périodiques. Dans certaines religions les règles sont considérées comme "impures" comme le précise le directeur de CARE France: "Dans beaucoup de pays en développement, avoir ses règles ressemble plus à un combat pour sa dignité qu'à un cycle naturel". En Inde, les femmes hindoues doivent arrêter les activités de la vie quotidienne quand elles sont indisposées. Dans la religion musulmane, les femmes ne peuvent pas faire le ramadan, du moins, tant qu'elles ont leurs règles. Elles sont donc autorisées à manger mais cela provoque un malaise car elles attirent de nombreux regards et des jugements. Néanmoins, dès la fin du jeûne, elles ont jusqu'à un un an pour rattraper les jour perdus. Dans les pays occidentaux, on observe aussi un certain malaise chez les filles lorsqu'elles ont leurs menstrues notamment aux Etats-Unis. 50% des Américaines éprouvent de la honte pendant leurs menstruations. Valérie Accary, la présidente de l'agence de publicité et de communication CLM BBDO Paris (Batten, Barton, Dustin et Osborn), juge que: "pour trop de femmes et les filles, leurs règles correspondent à autant de jours perdus à éprouver un sentiment de honte ou être victimes de terribles discriminations". Selon elle, les choses doivent changer. Demain, lundi 11 mai, c’est le grand jour, le jour dont on a tant rêvé, le grand déconfinement! C’est peu de dire que nous l’aurons attendu ce 11 mai. Les 55 jours de confinement ne furent certes pas aussi durs que les autres 55 jours, ceux de...
La journée internationale de l'hygiène menstruelle c'est ce 28 mai
Publié le 28 mai 2020 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Depuis 2014, la journée mondiale dédiée à l'hygiène menstruelle est célébrée chaque année le 28 mai. Cette journée a pour but d'impacter les sociétés ainsi que toutes les femmes sur la gestion de l'hygiène menstruelle notamment dans le domaine de l'éducation. Si c'est le 28 mai qui a été choisi pour honorer cette journée c'est parce qu'elle a une signification bien particulière. En effet, le 28 correspond à la durée moyenne du cycle menstruel. Le mois de mai qui est le 5e mois de l'année, correspond au nombre de jours moyen de la durée des règles.
"Ce tabou a des conséquences dramatiques pour la vie des filles et femmes: considérées comme impures quand elles ont leurs règles, elles sont exclues socialement voire exilées de leur maison; leur santé est mise en danger et, à la puberté, beaucoup arrêtent leur scolarité", précise le directeur de l'association CARE France, Philippe Lévêque dans un communiqué. L'indisposition a un fort impact sur l'échec scolaire et la déscolarisation.
Selon les Fonds des Nations Unies pour l'enfance (FNU), 66% des filles en Afrique sont peu voire pas du tout informées sur les menstrues avant de les avoir pour la toute première fois. Dans le même continent, c'est une élève sur 10 qui rate les cours quand elle a ses règles. C'est le cas par exemple au Burkina Faso et au Nigéria. 35% des Nigérianes et 20% des Burkinabè ne vont pas à l'école car elles sont indisposées. En Inde, c'est le même constat, 40% des filles (soit près de 23 millions) ne se rendent pas à l'école quand elles ont leurs règles. Cela s'explique par un manque de moyens (pas accès à l'eau potable, ni aux protections hygiéniques qui coûtent trop chères ou encore des toilettes mixtes qui ne permettent pas de se changer en toute intimité) qui les incite à rester chez elles. Dans le pire des cas, de nombreuses filles se voient expulsées de leur école. Les filles sont aussi l'objet de discriminations liées aux règles périodiques. Dans certaines religions les règles sont considérées comme "impures" comme le précise le directeur de CARE France: "Dans beaucoup de pays en développement, avoir ses règles ressemble plus à un combat pour sa dignité qu'à un cycle naturel". En Inde, les femmes hindoues doivent arrêter les activités de la vie quotidienne quand elles sont indisposées. Dans la religion musulmane, les femmes ne peuvent pas faire le ramadan, du moins, tant qu'elles ont leurs règles. Elles sont donc autorisées à manger mais cela provoque un malaise car elles attirent de nombreux regards et des jugements. Néanmoins, dès la fin du jeûne, elles ont jusqu'à un un an pour rattraper les jour perdus. Dans les pays occidentaux, on observe aussi un certain malaise chez les filles lorsqu'elles ont leurs menstrues notamment aux Etats-Unis. 50% des Américaines éprouvent de la honte pendant leurs menstruations. Valérie Accary, la présidente de l'agence de publicité et de communication CLM BBDO Paris (Batten, Barton, Dustin et Osborn), juge que: "pour trop de femmes et les filles, leurs règles correspondent à autant de jours perdus à éprouver un sentiment de honte ou être victimes de terribles discriminations". Selon elle, les choses doivent changer. Demain, lundi 11 mai, c’est le grand jour, le jour dont on a tant rêvé, le grand déconfinement! C’est peu de dire que nous l’aurons attendu ce 11 mai. Les 55 jours de confinement ne furent certes pas aussi durs que les autres 55 jours, ceux de...
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