Pitch : Trois ans après le massacre de sa famille par un dangereux psychopathe, Donna a enfin repris une existence normale et se prépare à vivre la soirée la plus importante de l'année : le bal de promo du lycée. Ce qu'elle ignore, c'est que Richard Fenton, le tueur, s'est échappé de l'asile pour la retrouver... Le détective Winn se lance à sa poursuite pour éviter le pire, mais Fenton a de l'avance. Alors que la fête bat son plein, le tueur passe à l'attaque...
SORTIE LE 30 JUILLET
N'y allons pas par quatre chemins. Prom Night cuvée 2008 est une merde sans nom. Slasher horriblement mis en scène et torpillé par un scénario d'une affligeante qualité, le film est quasiment inregardable. Pour son premier long métrage, Nelson McCormick, réalisateur émérite de nombreux épisodes de séries tv (Prison Break, Nip Tuck, Vanished...) n'invente rien et semble frémir rien qu'à l'idée de filmer une telle immondité.
Porté par un casting presque trentenaire dans les rôles habituels d'ados attardés en fin de parcours estudiantin, Prom Night horripile. Insipide, charisme d'huître, l'ensemble de la distribution ne convainc jamais. Même notre Jason Street (Scott Porter) de Friday Night Lights ne peut rien faire, perdu dans un océan de grand n'importe quoi. A chaque meurtre, surviennent les seules soulagements de notre part, ravis de voir cette bande d'écervelés se faire dézingués par un type que l'on aimerait aduler.
Si l'idée du bal de promo pouvait renfermer de sacrés bonnes trouvailles, rien n'est jamais transformé. Scénarisé par J.S Cardone (Nuclear Target and co... c'est dire), la redite n'est pas évitée et le manque flagrant d'inspiration culmine.
Jamais terrifiant, lourdingue, abusif, agaçant, sans aucune originalité, la noyade est assurée dès les premières minutes (le film en compte 90) pour une succession de scènes d'un ennui abyssal. Flirtant avec le désastre et l'absence totale de surprises, le long métrage est à peine regardable et fait très vite office de torture psychologique interminable pour peut d'être mal luné.
Pour les autres, sous un bon jour l'éclate sera intégrale et la comédie invitera à de furieux fous rires. C'est au choix.
Ici, la pilule n'est toujours pas passée... et la tragédie est bien désespérante.