À l’heure actuelle, le terme récession est employé par tous les analystes économiques. Dès lors, ce fonds de 500 milliards d’euros, qui entrerait dans le prochain budget de l’UE, limiterait les impacts de cette crise. Il a été proposé que cette enveloppe soit financée par des emprunts de la Commission européenne sur les marchés, et ce, au nom de l’Union européenne et non pas par les États membres. "Il ne s’agit donc pas de prêts aux États, mais de véritables dotations", déclare-t-on du côté de la délégation française au Parlement européen. Concrètement, les pays ne devront pas rembourser les sommes qu’elles percevront. Ce remboursement pourra être effectué à partir du budget de l’UE, financé par l’ensemble des 27 États membres. Il s’agirait d’une première étape vers une mutualisation de la dette au niveau européen. Très critiquée en Allemagne suite à cette décision, Angela Merkel fait un grand pas vers une Europe plus unifiée à travers cette mesure.
Depuis ces annonces, plusieurs États ont affiché leurs divergences quant à ce plan. L’Autriche, le Danemark, les Pays-Bas et la Suède ont fait savoir lundi 25 mai qu’ils refusaient le plan de relance européen tel que présenté par la France et l’Allemagne le 18 mai dernier. Pour ces quatre pays, l'argent prêté doit être "orienté vers des activités qui contribuent le plus à la reprise, tels que la recherche et l'innovation, un renforcement du secteur de la santé et une transition verte". Ces quatre nations se disent d'accord pour accorder des prêts à taux favorables aux États qui en ont besoin, mais refusent d'allouer des subventions.
La Commission européenne doit présenter prochainement son propre plan qui a pour objectif de stimuler la reprise économique après la crise. Demain, lundi 11 mai, c’est le grand jour, le jour dont on a tant rêvé, le grand déconfinement! C’est peu de dire que nous l’aurons attendu ce 11 mai. Les 55 jours de confinement ne furent certes pas aussi durs que les autres 55 jours, ceux de...