Je reviens à mes bons vieux démons, couchée à point d'heure essayant de parler à mes amis à l'aube, peur d'être seule, besoin d'être dans des bras. Alors fusent les sms incohérents vers un vieil amant qui, ne répondant pas, se verra insulter textuellement. Quand enfin il réagira, il sera trop tard.
C'est l'été et je ne vois pas le soleil entre nos aller et venus et le boulot où je me traine.
Ma cousine a enfin sombré dans le coma, elle ne souffre pas. La citadelle est bien gardée. Tout le monde s'y est réfugié. Nous suivons les nouvelles de loin à présent, ne pas les déranger. Il faudra affronter le tout quand elle sera partie. Elle est comme la flamme d'une bougie qui vacille, personne n'ose bouger de peur qu'elle s'éteigne trop vite; on évite donc les courant d'air.
Ou alors on va remuer plus loin. Tout est en suspend...