Son épouse devint plus bougonne qu’à l’accoutumée. Il mit cela sur le compte de désagréments professionnels. Puis elle décréta que désormais elle ne cuisinerait plus que du saumon. Outre la monotonie de ce régime, il s’alarma de son aspect dispendieux. Lorsqu'elle ne s’exprima que par des grognements et que de longs poils bruns lui poussèrent sur le visage et sur le corps, il s'enfuit.
Désormais réfugié politique, il vit des droits d’auteur de son livre « Ma femme est un ours comme les autres » qui déchaine les passions des féministes et des ligues de défense des animaux sauvages.