- Plus de 30 000 communes, où l’équipe municipale avait été élue dès le premier tour, ne sont pas concernées, et peuvent commencer à travailler, avec toutefois le problème des intercommunalités pas renouvelées,
- A partir du moment où le déconfinement est en marche, que cela se passe plutôt bien, et si les conditions sanitaires sont respectées, pourquoi le citoyen ne pourrait aller voter alors que le client peut aller dans les commerces ?
- La situation dans les communes où l’équipe sortante ne se représentait pas ou était largement distancée au premier tour, posait dans certains cas des problèmes qui entravaient le bon fonctionnement de la vie communale, déjà mise à mal par l’épidémie,
- Et en septembre ou après, qui peut préjuger de la situation sanitaire du moment ? D’autant plus qu’il faut que la vie reprenne le plus « normalement » possible ; il faut notamment que les crèches et écoles fonctionnent correctement à la rentrée, et pour tous les enfants !
Certes, la campagne pour ce second tour sera bizarre, mais tout est bizarre depuis la mi-mars ! Des réunions pourront se tenir, surtout que toutes les salles de fêtes sont disponibles ! Les professions de foi et autres imprimés ne seront pas disponibles ? Ce sera une source d’économie ; qui, d’ailleurs les lisait ?Les candidats seront peut-être davantage jugés sur leur comportement des trois mois précédant le scrutin que sur leurs promesses très sujettes à caution en ces temps d’incertitude.
Il est sûr que nombre de candidats se sont prononcés sur le bien-fondé de cette date en fonction de leur propre situation, selon qu’ils avaient de bonnes chances en juin, ou selon qu’ils avaient intérêt à ce que le premier tour du 15 mars soit annulé…Tous ont jusqu’au 2 juin pour peaufiner les listes, puis trois semaines pour tenter de convaincre les électeurs.Bon courage à eux !