En temps normal, le thérapeute propose au patient une exposition in situ, et de manière progressive. La réalité virtuelle permet de plonger, une première fois et en douceur, dans une situation jugée angoissante pour un individu. Ainsi, un claustrophobe peut s’habituer à se retrouver dans un lieu clos à travers l’outil virtuel. L’idée n’est pas de provoquer de la panique chez le patient, mais de l’habituer en douceur à la situation et de l’aider à maitriser les stimuli anxiogènes. My Cyber Royaume, une start-up lilloise, propose une série de programmes innovants qui s’inscrivent dans cette démarche. "Cette méthode ouvre plusieurs perspectives, puisqu’on peut mettre le patient dans des situations diverses", explique Florence Pasquier, professeure de neurologie, sur le site de My Cyber Royaume. Les programmes permettent de ré-entrainer le cerveau du patient jusqu’à ce que celui-ci ait de nouveau intégré, de façon positive et non angoissante, les situations qui posaient problème au préalable.
Le domaine est en pleine expansion et plusieurs entreprises se lancent dans la conception de programmes. Toutefois, le recul scientifique n’est pas encore suffisant, même si certains résultats encourageants commencent à être établis. Il faudra encore un peu de temps pour valider les bienfaits thérapeutiques de la réalité virtuelle. Demain, lundi 11 mai, c’est le grand jour, le jour dont on a tant rêvé, le grand déconfinement! C’est peu de dire que nous l’aurons attendu ce 11 mai. Les 55 jours de confinement ne furent certes pas aussi durs que les autres 55 jours, ceux de...