"Ensuite, en vue de la la réalisation de toutes les réalisations,je vais exposer la belle et bonne contemplation qui porte sur la forme :elle repose sur la vision et elle procure la vision divine.Quand le yogî vit dans la solitude, il ferme ses yeux au-dehors.Il vois alors une sorte d'espace qui ressemble au crépuscule d'un ciel d'automne.Il y pose son attention pendant dix jours.Il voit alors des sphères de lumière (bindu),bien que très subtiles :certaines sont blanches, d'autres rouges, jaunes ou bleues.Une fois qu'il les voit, il doit y déposer entièrement son attention,attention pour rien d'autre.S'il les contemple pendant six mois, il verra dans les (sphères de lumière)de très nombreuses formes.Au bout de trois années, elles se stabilisent et s'enflamment d'éclat.Si l'on persévère, au bout de deux années (supplémentaires)il verra des silhouettes (bimba).Un an plus tard, il verra un éclat.Six mois de plus et il verra des personnes (entières).En trois mois, cet éclat infusera (toute son expérience),et il s'avancera encore plus loin après un mois de plus.Et avec le passage du temps,en s'appuyant sur ces formes,il obtiendra tous les fruits et la vision divine naîtra.Ainsi se développe cette contemplationnon-factice, vide de toute construction mentale.Les quinze étapes (de la contemplation) surgissent ici spontanément.Il faut donc avoir foi en elle :à quoi bon le chaos des autres enseignements ?"Or, ce genre de pratique est bien connue aussi dans les systèmes bouddhistes de Guhyasamâja, Kâlachakra et surtout dans le Dzogchen tardif. Mais le Dzogchen et ses adeptes prétendent souvent que ces pratiques sont exclusives au Dzogchen et ne se trouvent nulle part ailleurs... Cette ignorance crasse et cette mauvaise foi sont regrettables. Mais peu importe, au fond.Ces pratiques sont décrites brièvement dans le Vijnâna Bhairava Tantra.
"Ensuite, en vue de la la réalisation de toutes les réalisations,je vais exposer la belle et bonne contemplation qui porte sur la forme :elle repose sur la vision et elle procure la vision divine.Quand le yogî vit dans la solitude, il ferme ses yeux au-dehors.Il vois alors une sorte d'espace qui ressemble au crépuscule d'un ciel d'automne.Il y pose son attention pendant dix jours.Il voit alors des sphères de lumière (bindu),bien que très subtiles :certaines sont blanches, d'autres rouges, jaunes ou bleues.Une fois qu'il les voit, il doit y déposer entièrement son attention,attention pour rien d'autre.S'il les contemple pendant six mois, il verra dans les (sphères de lumière)de très nombreuses formes.Au bout de trois années, elles se stabilisent et s'enflamment d'éclat.Si l'on persévère, au bout de deux années (supplémentaires)il verra des silhouettes (bimba).Un an plus tard, il verra un éclat.Six mois de plus et il verra des personnes (entières).En trois mois, cet éclat infusera (toute son expérience),et il s'avancera encore plus loin après un mois de plus.Et avec le passage du temps,en s'appuyant sur ces formes,il obtiendra tous les fruits et la vision divine naîtra.Ainsi se développe cette contemplationnon-factice, vide de toute construction mentale.Les quinze étapes (de la contemplation) surgissent ici spontanément.Il faut donc avoir foi en elle :à quoi bon le chaos des autres enseignements ?"Or, ce genre de pratique est bien connue aussi dans les systèmes bouddhistes de Guhyasamâja, Kâlachakra et surtout dans le Dzogchen tardif. Mais le Dzogchen et ses adeptes prétendent souvent que ces pratiques sont exclusives au Dzogchen et ne se trouvent nulle part ailleurs... Cette ignorance crasse et cette mauvaise foi sont regrettables. Mais peu importe, au fond.Ces pratiques sont décrites brièvement dans le Vijnâna Bhairava Tantra.