J'avais lu distraitement le résumé et ce n'est qu'à la toute fin que j'ai compris qu'il s'agissait d'une histoire vraie, laquelle ne concerne pas que les américains mais ... le monde entier, ... ô combien malheureusement.
A l'heure où on s'inquiète de l'apparition d'un nouveau virus mais que l'Organisation mondiale de la Santé, se voulant sans doute rassurante, ne reconnait pas encore le terme de pandémie, il me semble qu'un tel film est à considérer avec énormément d'attention.
J'hésite à en dire suffisamment pour vous motiver à le voir et à retenir l'essentiel pour vous permettre de suivre la progression de l'enquête en gardant vos rêves, illusions et surtout laisser leur chance à toutes les hypothèses. Car ce long métrage est conçu comme un thriller. Voici en tout cas le synopsis que vous pourrez lire partout :
Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Interpellé par un paysan, voisin de sa grand-mère, il va découvrir que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont, premier employeur de la région. Afin de faire éclater la vérité sur la pollution mortelle due aux rejets toxiques de l’usine, il va risquer sa carrière, sa famille, et même sa propre vie...Je n'ai pas lu le livre de Nathaniel Rich mais je salue le travail des scénaristes Matthew Carnahan et Mario Correa. Et bien entendu aussi très largement le réalisateur Todd Haynes. Je comprends qu'il ait déjà reçu 3 prix et 2 nominations depuis sa sortie aux Etats-Unis en 2019.
Je terminerai en vous donnant un conseil d'amie : changez vos poêles antiadhésives, surtout si elles sont rayées, contre d'autres en inox ou en céramique (made in France).
Oui le système est corrompu mais oui nous pouvons agir !
Regardez la bande-annonce s'il vous faut encore un argument : Dark Waters Bande-annonce VO