Bonjour,
Il faut préciser d'emblée que ce qui suit s'intéresse à l'environnement d'un vaisseau voyageant dans le vide spatial à des vitesses relativistes, plutôt qu'au rapport espace-temps entre lui et sa base d'origine. Ce rapport espace-temps, connu comme le facteur gamma de Lorentz, va néanmoins servir à explorer cet environnement.
Pour présenter les choses rapidement, choisissons le modèle du vaisseau idéal pour l'envoyer "classiquement" dans Bernoulli, c-a-d. en pleine mer, et puis dans l'espace: une barge de débarquement de soldats.
Il est facile d'imaginer qu'un tel engin s'enfonce assez bien dans la mer par l'avant, avec une forte opposition frontale de l'eau. Cette opposition va grandir selon sa vitesse, et même selon le carré de sa vitesse (+v²= densité d'énergie) ; par contre selon la loi de Bernoulli, les côtés du bateau vont être soumis à une dépression (-v² = dépression). Et sans faire plus de référence à aucun physicien, l'on peut dire qu'en valeur absolue, selon le principe d'équivalence, la variation -v² (dépression) = + v² (dens.énerg.).
A présent, lançons la barge de débarquement dans l'espace à une vitesse sérieusement relativiste: le carré du facteur gamma de Lorentz [c² / (c²-v²)] .. a été créé par lui pour calculer ultérieurement une distorsion entre le temps à bord du véhicule et son point d'origine... Mais nous l'avons annoncé au départ de cet article, cette distorsion est déjà connue et ne nous intéresse pas.
Par contre, si l'on observe (c²-v²) dans "gamma caré", l'on se rend compte que l'on est de nouveau dans une dépression vis-à-vis de la densité du vide électromagnétique c², dépression qui affecte logiquement plutôt l'environnement du bateau que son "intérieur".
Ouvrons une parenthèse ironique sur l'existence d'un facteur gamma relativiste, tiré du vide électromagnétique à 2 dimensions (c²), pour calculer une rupture espace-temps vis-à-vis de notre continuum à 1 dimension (c), qui fascine tant le monde. Mais les vieux électriciens ont rempli leur part de travail; à nous de tirer d'autres conséquences. Cependant, fini de rire : cette origine va nous servir ci-dessous.
Reprenons la fonction (c²- v²), comme nous l'avons signalé, elle atteint l'environnement du vaisseau, mais très logiquement elle "travaille" sur son aspect latéral, et certainement pas sur son aspect frontal, quelle que soit la nature du vide électromagnétique c².
Donc,, selon le principe d'équivalence, il existe une vague, un front d'attaque de valeur totale (c² + v² ) sur l'avant du vaisseau.
A contrario, pour que ce front à l'avant du vaisseau (+v²) n'existe pas, il faudrait que "la vague de densité d'énergie mobilisée" se répande sur ses côtés à une vitesse supérieure à la marche du vaisseau, afin que ce front n'aît pas l'occasion de se créer, ou qu'il disparaisse au fur et à mesure qu'il se crée. Il existe certaines preuves que cela soit le contraire, et donc que c² soit constitué de quelque chose de tangible comme milieu, parce que certains vaisseaux terrestres lancés dans l'espace présentent une "lenteur" qui n'est pas explicable selon une fluidité absolue du milieu interplanétaire régi par (c).
Et surtout reprenons l'argument de base qui nous a permis au départ de cet article d'éviter la loi de Bernoulli dans le milieu aquatique: selon le principe d'équivalence, s'il existe une "déprime" de la pression du vide électromagnétique calculée par - v², il existe en même temps une surpression correspondant à une densité d'énergie supérieure à c², présentée comme étant +v².
Certains vont parler de l'expérience de Michielson et Morley sur la nature intangible, voire inexistante de ce milieu, mais leur expérience refaite depuis tout ce temps par d'autres chercheurs, a permis de montrer
que grâce à des appareils de mesure beaucoup plus précis qu'à l'époque de Morley et Michielson, il existe un différentiel de 7 km/sec entre le milieu "entraîné" par un mouvement et le milieu qui ne l'est pas. C'est peu, mais suffisant pour en tenir compte.
Les deux localisations (positives et négatives) du carré de l'espace-temps de c présentent en outre déjà des exemples de productions électromagnétiques repérées par exemple dans la catastrophe ultra-violette, ainsi que dans les rayonnements ionisants.
Ici, nous découvrons une autre conséquence de la "remontée dans l'esprit de Lorentz", c'est qu'il existe un
nombre illimité de dimensions de c, à exposant multiple de 2, générant celle qui précède. Car chacune est une modification de la précédente, puisque la précédente est une vague de la suivante ! C'est évidemment une astuce mathématique, pour l'instant.
A bientôt, pour de nouvelles aventures relativistes dans l'espace infini des mathématiques et de la physique .
Merci de votre attention