Amazonie Bolivienne.
Source iconographique: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:R%C3%ADo_Yacuma_Beni_Bolivia.jpg
Les communautés indigènes à travers le monde partagent des caractéristiques communes qui font d’elles des entités particulièrement vulnérables aux complications et à la mortalité dues au COVID-19. Elles possèdent également des facultés de résilience que l’on peut mettre à profit dans le cadre d’une campagne de prévention. Comment peuvent donc des communautés indigènes faire au mieux pour réduire les effets potentiellement dévastateurs du COVID-19 ? En Bolivie, où presque la moitié des habitants se disent d’origine indigène, aucune directive spécifique n’a été présentée visant à la protection des communautés d’autochtones de ces territoires. Dans cet article traitant d’aspects de Santé Publique, nous faisons états des efforts collaboratifs déployés par les anthropologues, les médecins, les chefs de tribus, et les officiels locaux pour développer et implanter des campagnes de prévention et de confinement multidimensionnelle contre le COVID-19 focalisées sur l’isolation volontaire collective et la recherche de contacts parmi les populations indigènes Tsimanesde foreurs-horticulteurs d’Amazonie Bolivienne. La phase 1 comprend de l’éducation, diffusion et préparation ; et la phase 2 se focalise sur le confinement, la gestion des patients et leur mise en quarantaine. Les caractéristiques de ce plan peut être exporté et adapté aux données locales partout où il faut prévenir la mortalité généralisée dans les communautés indigènes. Prof Hillard S Kaplan, PhD, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 15 mai 2020
Financement : Tsimane Health and Life History Project (THKHP) National Institute of Health (NIH, USA), National Science Foundation (NSF, USA) et Agence Nationale de la Recherche (ANR, France)
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ