Le " Char de la mort " est un livre d'Emmanuel Honegger au Verger éditeur.
Il devait paraître officiellement le 20 mars 2020. Dans les circonstances que nous vivons, (Covid-19) la parution de l'ouvrage, véritable hymne de Théophile Schuler à la République, est reporté au 5 juin en librairie.
C'est une rencontre virtuelle, Covid-19 oblige
Merci à Emmanuel Honegger de m'avoir envoyé son livre.
'est la première grande toile que l'on aperçoit lorsque l'on arrive dans
la partie art moderne, à l' Akerhof, au musée Unterlinden.
Intrigante par sa construction pyramidale, un triomphe guerrier, une mort de Sardanapale inversée ? Cela mérite un décryptage et attention.
C'est ce que propose dans son livre Emmanuel Honegger.
en promenant votre souris sur le tableau
cela vous donnera encore plus l'envie de vous plonger dans le livre
et son analyse
Emmanuel Honegger
Le Char de la mort est une immense peinture de 3.5 mètres de long présentée au musée Unterlinden de Colmar.
Ce tableau, peint au milieu du XIXe siècle, coupe véritablement le souffle, un peu comme le fait Le Radeau de la Méduse de Géricault ou La Liberté guidant le peuple de Delacroix.
Emmanuel Honegger
Mais outre son aspect grandiose, l'œuvre se révèle une véritable profession de foi... politique ! En raison de la censure, sévère à l'époque, le peintre fut obligé de ruser : Il camoufla donc sa dénonciation de l'ancien régime, comme son immense désir de République. Pour cela, ce fils de pasteur mêla de multiples allusions religieuses aux symboles politiques qu'il choisit...
Le livre d'Emmanuel Honegger se propose de décrypter les nombreux messages cachés " entre les lignes " de la fresque. Par exemple, on peut avancer que l'ange de la mort se tient en réalité debout sur le cercueil de Napoléon, ou découvrir pourquoi Jonas, personnage biblique resté trois jours dans le ventre d'une baleine, figure parmi les personnages représentés...
Le peintre fut obligé de livrer son message sous forme d'énigmes pour parer à la virulente censure de Napoléon III.
La crise du milieu du 19e siècle et notamment la Révolution de 1848 marquèrent profondément l'esprit romantique de certains artistes. Tel fut le cas de Théophile Schuler, peintre originaire de Strasbourg, élève de Gabriel-Christophe Guérin à Strasbourg, à Paris de Michel-Martin Drolling de 1839 à 1843 puis du peintre d'histoire Paul Delaroche de 1843 à 1848.
Le char de la Mort daté de 1848 exorcise le tumulte des évènements qui secouent l'Europe cette année-là. Inspiré autant par les Danses macabres d'Holbein que par le goût romantique pour l'ésotérisme et l'au-delà, Schuler conçoit une composition audacieuse d'une grande richesse iconographique.
Faire revivre sa pensée républicaine est le résultat d'une enquête minutieuse avec des rebondissements et doubles pistes dignes d'un roman policier.
Préface de Rémy Valléjo, frère dominicain, et postface de l'historien
Georges Bischoff.
Auteur et dessinateur, Emmanuel Honegger est né en 1956 à Paris.
Il vit et travaille à Haguenau, dans le Bas-Rhin.
J'ai publié sur mon blog, l'article d'Emmanuel Honegger, sur David Hockney
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- Diplômé de l'École des Arts décoratifs de Strasbourg, promotion 1979.
- Président des Amis de l'œuvre et de la pensée de Georges Migot, peintre et compositeur.
- Vice-président des Amis du compositeur Jean-Jacques Werner.
- Vice-président de l'Académie rhénane.
Ancien vice-président de la SAAMS (Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg)
- Ancien président de la commission Théophile Schuler de la SAAMS, récompensant des artistes de moins de 35 ans vivant et travaillant en Alsace.
Site d'Emmanuel Honneger