Lectrices ethnologues, lecteurs musiciens, si vous ne le connaissez pas encore, j'ai l'honneur de vous parler de Simha Arom, né Allemand et Juif à Dusseldörf en 1930, qui échappa à la Shoah en s'enfuyant du camp de Rivesaltes (66) en 1941, émigra en Palestine en 1944, devint Israélien en 1948, corniste à l'orchestre philharmonique de Jerusalem, fut envoyé en mission en République centrafricaine pour créer une fanfare dans les années 1960, fut fasciné par les polyphonies des pygmées Aka, devint ethnomusicologue au CNRS en 1968 (Médaille d'argent en 1984).
Après le confinement, déconfinez vos cerveaux en regardant le film documentaire qui lui est consacré, .
Il est visible librement grâce à Médiapart.
Inutile de vous expliquer, lectrices ethnologues, lecteurs musiciens, les liens entre musiques africaines et juives et le Jazz, sujet central de ce blog.