Les coups de rabot au code du Travail, inscrits dans la loi au nom de « l’urgence sanitaire » n’ont rien de provisoire. L’idéologie libérale, dont Emmanuel Macron se réclame, profite de l’état de choc pour imposer une remise en cause profonde des droits et des protections du Travail.
Le droit du Travail
Aujourd’hui les employeurs peuvent déroger à la durée du temps de travail et aux règles encadrants la prise des jours de repos. L’ordonnance du 22 avril raccourcit les délais de consultations et d’expertises des comités sociaux et économiques, 8 à 12 jours contre 1 à 3 mois auparavant.
Le temps de travail
Dans la majorité présidentielle, des députés plaident à un passage à 30 ou 32 heures par semaine à partir de 60 ans afin d’augmenter le temps de travail et au-delà des 35 heures pour les jeunes actifs.
L’institut Montaigne, cercle d’experts du patronat, préconise la suppression d’un jour férié et d’une semaine des vacances scolaires de Toussaint, etc.
Les conditions de travail
Renault de Sandouville ou Amazon ont été épinglés par la justice pour non-respect des règles de sécurité, et mise en danger de ses salariés.
Le numérique ou le télétravail, trop souvent subi, a été et reste un facteur d’isolement social et d’alourdissement de la charge mentale.
Soyons vigilants, car les tenants de l’ultralibéralisme ont su profiter de chacune des catastrophes naturelles ou humaines pour toujours plus imposer la loi du marché.
Section PCF de Sète
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