J’ai lu. Retrouvé avec plaisir Adamsberg. Eté pris, dès les premières pages, par ces histoires de pieds dans les chaussures, par ce carnage de Garches. Mais petit à petit, ce lien avec la Serbie, avec Plogojowitz, cette résurgence des vampires, ce lot de trahisons… en fait, tout est tellement foisonnant que je crois m’être un peu perdu. Trop d’improbable qui reste faussement mystérieux. En fait j’ai dévoré (je l’ai lu hier soir, de 21h à 2h du matin), mais je en suis absolument pas certain d’avoir aimé. Je reste très indécis.
Par contre, autre petit bijou du moment (pourtant paru en 1987), que l’on doit à feu le roi du polar barcelonais, je veux dire Manuel Vazquez Montalban, c’est La Joyeuse Bande D’atzavara. Il ne s’agit pas d’une aventure de Pepe Carvalho, son détective gourmet, mais d’une chronique sur les frustrations d’une société espagnole qui s’interroge sur la transition de l’après franquisme. Drôle, cruelle, cette galerie de portraits !