D'autres membres de l'opposition se font plus prudents après le fiasco du maintien du premier tour, organisé trois jours seulement avant le confinement. Si Anne Hidalgo, dont les listes sont arrivées très en tête à Paris en mars, conditionne la tenue du scrutin en juin aux "conditions sanitaires", sans empressement, sa principale concurrente, Rachida Dati, est bien plus retissante.
La candidate de droite s’intéresse plus aux conditions du vote qu’à sa date. Elle a proposé par exemple sur BFMTV qu’on permette aux plus âgés de voter par correspondance ou l’installation de bureaux de vote dans les résidences séniors: "on ne pas peut avoir, comme au premier tour, un Premier ministre qui annonce que l'élection est maintenue (…) et qu'on dise aux personnes fragiles "Ne sortez pas"".
Bouleversé par l’épidémie, le scrutin du 15 mars avait atteint un record d’abstention de 56 %. Demain, lundi 11 mai, c’est le grand jour, le jour dont on a tant rêvé, le grand déconfinement! C’est peu de dire que nous l’aurons attendu ce 11 mai. Les 55 jours de confinement ne furent certes pas aussi durs que les autres 55 jours, ceux de...