J’ai reçu dans le train ton sms
tu m’as dis que tu avais
la chair de poule
d’avoir nagé dans l’eau froide.
Bye ! as-tu écrit à la fin
et le temps que je lève le nez
tu as plongé de nouveau
dans un éclaboussement d’eau.
J’ai continué mon voyage sur « smile ».
Des centaines de lignes sur nos portables
cent soixante signes – incroyable –
d’une pression sur une touche
ce qui est mobile est immobile
soumettons-nous, tapons
et nos messages s’entrecroiseront.
J’ai répondu à ton sms :
ici il fait sec
et bien chaud.
Je voudrais encore te dire :
moi aussi j’ai chair de poule.
Edward VAN DE VENDEL
Kreeg in de trein jouw sms
om eventjes te melden dat
je zulk fijn kippenvel
gekregen had van te koud zwemmen.
Bye ! schreef je eronder
en terwijl ik opkeek was je
alweer plonzend weggespat.
Ik reisde door per smile.
Zo lezen we al tijdens onze gsm’s :
met honderdzestig tekens maar
en één verzendgebaar
blijft wat mobiel is stilstaan,
knielen wij en tikken we
voorover in elkaar.
Ik sms’te terug :
hier is het droog
en warm toch al wel.
Wou nog even melden :
heb hier ook
jouw vel.
Partager cet article
Repost0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :Vous aimerez aussi :
Laisser planer le doute Thérèse, Théra Quand la vie m'étire Tout le monde a le droit / Cualquiera tiene derechoPoètes D'aujourd'hui
« Article précédent