Le ventre de Paris, c’est la vie près des Halles, le garde manger de la capitale. La description de ce Paris ouvriers et aussi de un peu de ce Paris de langue de vipères.
Auteur: Emile Zola
Genre: romans
470 pages
Année de parution: 2002
Un mot sur l’auteur:
Emile Zola est un journaliste et écrivain français né à Paris en 1840 et mort dans la capitale en 1902. C’est un des romanciers français les plus connus et les plus populaire. Son oeuvre la plus connue est la série les Rougon-Macquart en 20 volumes, le ventre de Paris est le troisième tome de cette série. Zola est connu pour avoir pris la défense du capitaine Dreyfus avec son célèbre J’accuse paru dans l’Aurore en janvier 1898.
Quatrieme de couverture:
Le ventre de Paris, ce sont les Halles, avec leur « souffle colossal épais encore de l’indigestion de la veille » leurs montagnes de mangeailles, de viandes saignantes, « de choses fondantes, de choses grasses, de « gredins de légumes »d’où monte « le râle de tous les potagers de la banlieu » . L’idée générale, écrit Zola est le ventre, la bourgeoisie digérant, ruminant, la bête broyant le foin au râtelier, la bedaine pleine et heureuse se ballonnant au soleil ». Aux « gras » s’opposent les « maigres »: Florent, un proscrit du 2 Décembre revenu à Paris, qui formente un complot contre le régime sera dénoncé par Lisa, sa belle-soeur, une charcutière « au grand calme repu ». Florent retourne en prison et c’est à son ami Claude Lantier, le futur héros de l’oeuvre que revient le mot de la fin » quels gredins que les honnêtes gens ! »
« Je vous met à pied pour huit jours ! Je vous ferai retirer votre permission, entendez-vous ! »
Et, comme on huait derrière lui, il se retourna d’un air menaçant, que les poissonnières domptées firent les innocentes. Quand les Méhudin eurent rendu les dix francs, il les obligea à cesser la vente immédiatement.
Mon avis:
Je n’ai pas particulièrement apprécié ce roman d’Emile Zola, la description du Paris, des Halles, la description de l’enceinte qui ravitaille Paris, prend trop de place sur l’histoire. J’aime beaucoup le personnage de Florent, qui garder son idéal contre l’ordre établi, ses convictions politiques vont entrainer sa perte.
J’ai arrêté le livre à la moitié du roman, ensuite j’ai lu les 20 dernières pages pour connaître la fin.