En se réveillant, elle remarque tout de suite que quelque chose a changé. Un rien qui ne saute pas aux yeux mais qui, elle le sait, compte beaucoup. Elle quitte sa chambre et marche dans le couloir avec cette sensation évidente de bouleversement diffus. Derrière les fenêtres, le ciel adopte un gris bleu blafard réglementaire.
C’est en arrivant dans la cuisine qu’elle aperçoit le corps de son mari découpé en morceaux dans des sacs posés au sol. Sur ce parquet neuf auquel elle n’est pas encore habitué et qui la ravit chaque matin lorsqu’elle le découvre.