Quelques jours après la mise en place du confinement, il a constaté que son quotidien n’était en rien bouleversé. Les semaines qui ont suivi lui ont semblé douces et tranquilles. Le monde ressemblait à une grosse bête blessée ronflant dans sa tanière. Lui, il marchait une heure par jour, limité par la loi martiale.
Quelques heures après l’arrêt du confinement, il a décidé que cela ne changerait rien pour lui. La grosse bête réparée est ressortie de son trou pour courir dans les centres commerciaux épancher sa soif mercantile. Lui, il est retourné dans les bois.