Non mais qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? On a été confinés pendant près de 8 semaines, réduits à regarder un soleil digne des plus beaux étés dans un ciel d’un bleu insolent au travers d’un double vitrage ou – chance - d’un balcon de 3 m2 ou - encore plus chance - d’un jardin de 100 , 200, 300 m2. On ne parlera pas des autres confinés en résidences secondaires (mon œil !), mais bien fait pour eux, eux-aussi obligés de regarder de loin la plage ou la forêt. Et voilà t’y pas que le Président ayant, plouf, plouf, plouf, arrêté la date du 11 mai, pas du 10, ni du 12, non du 11, nous allions tous pouvoir respirer. Pas de pot : des trombes d’eau et des températures de novembre. Soit Macron est trop fort : Il commande aux nuages et au froid et il les avait convoqués pour doucher nos envies de nous ruer dehors, et cela a marché car, à l’exception de deux ou trois spots où un peu trop de monde est allé prendre l’apéro, la catastrophe annoncé n’a pas eu lieu et le déconfinement a été plutôt heureux. Soit Macron est un malin qui prend ses conseils, non pas auprès d’un Conseil scientifique qui en 3 mois a un peu tout dit et son contraire, mais auprès de ceux qui vivent au rythme de la nature, qui écoutent les plantes pousser. Comme tiens, appelons-la, Antoinette, une bien meilleure prévisionniste météo que beaucoup de scientifiques. Car il faut dire qu’Antoinette est vigneronne, autant dire qu’avec elle, les bobards ça ne marche pas, pas de « fake news », une hirondelle ne fait pas le printemps. Elle m’avait prévenu : Attention aux saints de glace : « Saint-Servais, Saint-Pancrace et Saint-Mamert font à trois un petit hiver » Les 11,12,13 mai donc. Et cela depuis au moins le Moyen-Âge, comme quoi, réchauffement climatique ou pas, il y a des invariants, des choses qui ne changent pas. Comme par exemple, la saleté des français, notre saleté, bien connue des étrangers qui s’en moquent souvent expliquant que c’est pour cela que nous avons inventé les parfums - des parfums très chers, dont nous sommes bien contents d’être les rois du monde, avec vins, mode et autres produits de luxe : cela nous permettra peut-être de payer nos dettes à terme-.Qui imagine un instant, que toutes ces dizaines de recommandations sanitaires décrivant par le menu comment il nous faudra vivre et travailler pour éviter la deuxième vague, le grand retour du virus, pourront tenir dans la durée ? Le port du masque ? on aura vite droit à des bouts de tissu sales et nids à microbes. Les distances de sécurité ? dans le RER aux heures de pointe , qui y croit ? Si nous pouvions au moins garder de cette pandémie le lavage des mains … Mais là aussi, quand on sait que les français ne changent de slips ou de caleçons qu’une ou deux fois par semaine, il y a de quoi être pessimistes. Prenons donc à nouveau conseil auprès de notre vigneronne : Les saints de glace, « Saint-Urbain les tient dans sa main ». Or cette année Saint-Urbain tombe le 25 mai, donc attendons encore un peu avant de crier victoire, de savoir si nous aurons le déconfinement heureux. Ou pas !
Déconfinement pluvieux, déconfinement heureux ?
Publié le 12 mai 2020 par Pierre Thivolet @pierrethivoletNon mais qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? On a été confinés pendant près de 8 semaines, réduits à regarder un soleil digne des plus beaux étés dans un ciel d’un bleu insolent au travers d’un double vitrage ou – chance - d’un balcon de 3 m2 ou - encore plus chance - d’un jardin de 100 , 200, 300 m2. On ne parlera pas des autres confinés en résidences secondaires (mon œil !), mais bien fait pour eux, eux-aussi obligés de regarder de loin la plage ou la forêt. Et voilà t’y pas que le Président ayant, plouf, plouf, plouf, arrêté la date du 11 mai, pas du 10, ni du 12, non du 11, nous allions tous pouvoir respirer. Pas de pot : des trombes d’eau et des températures de novembre. Soit Macron est trop fort : Il commande aux nuages et au froid et il les avait convoqués pour doucher nos envies de nous ruer dehors, et cela a marché car, à l’exception de deux ou trois spots où un peu trop de monde est allé prendre l’apéro, la catastrophe annoncé n’a pas eu lieu et le déconfinement a été plutôt heureux. Soit Macron est un malin qui prend ses conseils, non pas auprès d’un Conseil scientifique qui en 3 mois a un peu tout dit et son contraire, mais auprès de ceux qui vivent au rythme de la nature, qui écoutent les plantes pousser. Comme tiens, appelons-la, Antoinette, une bien meilleure prévisionniste météo que beaucoup de scientifiques. Car il faut dire qu’Antoinette est vigneronne, autant dire qu’avec elle, les bobards ça ne marche pas, pas de « fake news », une hirondelle ne fait pas le printemps. Elle m’avait prévenu : Attention aux saints de glace : « Saint-Servais, Saint-Pancrace et Saint-Mamert font à trois un petit hiver » Les 11,12,13 mai donc. Et cela depuis au moins le Moyen-Âge, comme quoi, réchauffement climatique ou pas, il y a des invariants, des choses qui ne changent pas. Comme par exemple, la saleté des français, notre saleté, bien connue des étrangers qui s’en moquent souvent expliquant que c’est pour cela que nous avons inventé les parfums - des parfums très chers, dont nous sommes bien contents d’être les rois du monde, avec vins, mode et autres produits de luxe : cela nous permettra peut-être de payer nos dettes à terme-.Qui imagine un instant, que toutes ces dizaines de recommandations sanitaires décrivant par le menu comment il nous faudra vivre et travailler pour éviter la deuxième vague, le grand retour du virus, pourront tenir dans la durée ? Le port du masque ? on aura vite droit à des bouts de tissu sales et nids à microbes. Les distances de sécurité ? dans le RER aux heures de pointe , qui y croit ? Si nous pouvions au moins garder de cette pandémie le lavage des mains … Mais là aussi, quand on sait que les français ne changent de slips ou de caleçons qu’une ou deux fois par semaine, il y a de quoi être pessimistes. Prenons donc à nouveau conseil auprès de notre vigneronne : Les saints de glace, « Saint-Urbain les tient dans sa main ». Or cette année Saint-Urbain tombe le 25 mai, donc attendons encore un peu avant de crier victoire, de savoir si nous aurons le déconfinement heureux. Ou pas !