In un giorno la fine aka The End? L’inferno fuori // De Daniele Mischia. Avec Alessandro Roja, Roberto Scotto Pagliara et Benedetta Cimatti.
J’ai toujours été fan des films d’horreur se déroulant dans des ascenseurs. C’est un lieu maudit qui peut créer tout un tas de séquences mémorables, d’autant plus qu’il s’agit d’un endroit clos et petit qui exacerbe les émotions des personnages tout en créant une paranoïa et une claustrophobie ambiante intéressante. Surtout que In un giorno la fine va plus loin que la simple panne d’ascenseur, il nous offre également une apocalypse de zombies ! Le mélange des genres que vient nous proposer le film est parfait sauf que In un giorno la fine n’est pas aussi brillant qu’il aurait pu l’être. La première erreur c’est la mise en scène de Daniele Mischia qui manque cruellement d’idées et qui donne l’impression de voir un Direct to VOD pas franchement inspiré. Il tente des choses ne serait-ce que pour la création d’une ambiance de bureaux froide mais au delà de ça, In un giorno la fine ne finit que pas devenir décent et pas surprenant.
Claudio est un homme d’affaires au mieux de sa forme. En route pour un rendez vous important, son ascenseur est bloqué. Ce qui commençait comme un problème technique se transforme en une catastrophe bien plus importante. Alors que son téléphone est sa seule source d’information, il se retrouve coincé entre deux étages et réalise alors que le monde qu’il a connu n’est plus le même.
Alessandro Roja fait de son mieux afin de garder une certaine tension tout au long du film alors que l’on ne sait pas ce qui se passe dehors et que les seuls éléments que l’on voit au fur et à mesure sont ceux qu’il voit ou qu’il entend. Cela participe à créer quelque chose et notamment à faire monter la tension. D’un point de vue zombie, c’est là que In un giorno la fine est un peu plus fun. Outre le fait que le film parvient à créer une certaine ambiance de peur panique, je trouve dommage que cette histoire soit aussi prévisible. Il manque là dedans plus de surprises et notamment dans les dialogues qui ne sont pas toujours utiles. J’aurais préféré un film plus silencieux qui joue réellement sur la peur du héros. En somme, les italiens sont prêts à nous offrir de nouveaux films d’horreur sans pour tuant changer le genre non plus. Dommage que cela manque par moment d’idées qui auraient pu rendre le tout un peu plus intéressant.
Note : 5/10. En bref, un décent film de zombie couplé à une histoire de claustrophobie.
Prochainement en France.