Dans un billet intitulé La peur des blogs, Cyberpoète sourit dans sa barbe en constatant que les blogs ne sont trés certainement pas la raison du déclin des médias. Je le rejoins. Faut pas tout mélanger quand même. Ceci m'a inspiré un commentaire. Le voici :
Disons que grâce aux blogs et à internet, les médias se sont dénichés un écran de fumée leur permettant de ne pas pousser plus loin leur éventuelle remise en question
Enfin, c'est l'un de mes avis, l'autre étant que les médias, avant, informaient. Passés entre les mains des capitaux, les médias sont devenus des entreprises et les journalistes, peu à peu, moins nombreux, ont dû délaisser le terrain et se sont coupés du “monde”. Enfin, n'oublions pas les écoles de journalisme, qui n'existaient pas à l'origine et qui formatent la pensée journaliste. Tout ceci explique sans doute tout cela.
Ce à quoi je rajoute ici que dans le même temps, le “lecteur” est aussi devenu “auditeur” et “téléspacteur” avant de devenir en plus “internaute”. Et que dans le même temps, il s'est considérablement “éveillé intellectuellement”. Enfin, le pouvoir d'achat étant ce qu'il est, évidemment, quand économies il y a à faire, on va plutôt rogner sur le journal que sur le kilo de patates.
A partir de là, faire aujourd'hui des médias comme il y a cinquante ou soixante ans, c'est sûr, c'est risqué