Serge n’a pas d’endroit dédié pour installer son bureau. Très vite, il a ramené son siège du bureau pour éviter d’avoir "le dos en compote" et nous confie que les réunions avec les collègues tournent à la cacophonie au-delà de deux participants.
Si Serge et son épouse, Nathalie ne sont pas surpris de la prolongement du confinement – voyant ce qu’il se passe en Italie – ils s’adaptent à la situation. En tant que secrétaire médicale, Nathalie s’est vue réduire son activité. La chirurgienne pour laquelle elle travaille l’a mise au chômage partiel depuis le 1e avril car elle-même, travaille tout simplement moins (diminution des opérations). Nathalie applique rapidement quelques gestes : "je travaille avec un masque, il y a toujours du gel hydroalcoolique près de moi et des patients que je reçois. On respecte bien la distanciation sociale imposée et on espace également les consultations de sorte que les personnes ne se croisent pas".
Des précautions qui perdureront pendant un temps indéfini pour le moment malgré un déconfinement et une reprise progressive des établissements scolaire.
Mais comment cela se passe-t-il pour leur fils, Nicolas ?
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale a annoncé un bac 2020 intégralement en contrôle continu. Il a également précisé que "les notes du 3e trimestre compteront pour le bac uniquement si les cours reprennent et si la situation sanitaire le permet".
Face à cette nouvelle, Nicolas a été plutôt soulagé parce qu’il n’aura pas le stress des révisions, ni des examens de fin d’année. Comme de nombreux 'terminales', il a calculé sa moyenne. "J’ai pris ma moyenne des premier et deuxième trimestres et les notes que j’ai eu aux épreuves anticipées de première. Normalement, j’ai mon bac donc je n’ai pas trop de soucis à me faire. Si le troisième trimestre est pris en compte, il faudra voir mais cela devrait aller ", confie le lycéen.
Si Nicolas n’a pas encore d’idées précises sur ce qu’il souhaite faire plus tard, il a déjà rempli ses vœux sur Parcoursup depuis plusieurs semaines. Il est donc serein.
Une fois que le déconfinement aura lieu, que ce soit le 11 mai ou après, la famille pense se remettre en selle pour rejoindre le bord de mer.
Grand Est : Témoignage d’une auxiliaire de vie sociale : "il serait tant que notre profession soit reconnue" Les mensonges ont ceci de curieux qu’ils ont la vie dure. Une fois démasqués, ceux qui les ont répandus croient qu’ils sont devenus vérités. N’est-ce pas ainsi que l’on pourrait décrire la situation dans laquelle se trouve le gouvernement français...