Paolo Gentiloni, commissaire chargé de l'économie, déclarait que i["l'Europe subit un choc économique sans précédent depuis la Grande Dépression". La Commission européenne explique que la pandémie de Covid-19 a généré d’énormes répercussions sur les dépenses de consommation, la production industrielle, l'investissement, le commerce, les flux de capitaux et les chaînes d’approvisionnement. Bruxelles table sur l’assouplissement des mesures de confinement pour relancer la machine économique. Toutefois, les analystes s’accordent à dire que l’économie européenne subirait de bien plus grands dommages s’il devait y avoir une seconde vague de contamination cet été. Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif pour une économie au service des personnes, indique "qu’à ce stade, nous ne pouvons que très approximativement mesurer l'ampleur et la gravité du choc lié au coronavirus sur nos économies. Il aura des conséquences immédiates beaucoup plus graves pour l'économie mondiale que n'en a eu la crise financière, mais l'ampleur de l'impact dépendra de l'évolution de la pandémie ainsi que de notre capacité à relancer de manière sûre notre activité économique et à lui permettre de rebondir".
Parmi les plus nets reculs économiques, on retrouve la Grèce (-9,7 %), l’Italie (-9,5 %), l’Espagne (-9,4 %) et la France (-8,2 %). Les nations les moins impactées sont l’Allemagne (-6,5 %), la Finlande (-6,3 %), les Pays-Bas et le Portugal (-6,8 %). Corrélativement, le taux de chômage connaîtrait une hausse qui est pour le moment estimée à 9,6% dans la zone euro d’ici la fin de l’année. Il s’agit d’une augmentation de deux points par rapport à fin 2019. De ce fait, le taux de chômage devrait atteindre les 10 % en France. Les mensonges ont ceci de curieux qu’ils ont la vie dure. Une fois démasqués, ceux qui les ont répandus croient qu’ils sont devenus vérités. N’est-ce pas ainsi que l’on pourrait décrire la situation dans laquelle se trouve le gouvernement français...