En fait, on connaît peu de choses sur la fonction de ces représentations. Ces dieux-bâtons ont été amalgamés au dieu Tangaroa, le créateur de toute chose et associé à la couleur rouge en raison des plumes rouges retrouvées dans les tapa qui enroulaient ces sculptures et autres semblables. Mais ceci n’est qu’une interprétation. Outre le fait de pouvoir être le réceptacle agentif d’une divinité (Tangaroa ?) lors des cérémonies, il a aussi été suggéré que ces objets étaient des bâtons généalogiques du lignage de familles royales. Qu’ils aient ou non un caractère "royal", on peut cependant remarquer qu’ils sont visiblement associés aux principes masculins et féminins de reproduction.
Photo 1: in "A recently discovered figure from Rarotonga", Dale Idiens, The Journal of the Polynesian Society, Vol. 85, No. 3, septembre 1976..