Rage de vivre sans vaccin révulse l'instinct de précaution.Se cloîtrer jusqu'aux intouchables silences murailles.Grimage d'un semblant de sourire sur masque à dix-neuf pieds de distance.A la régalade hydro-alcoolique après un siècle frénétique.Élastiques surtendus par nos déplacements inutiles.Postillons panurgiens en gerbes infectes.Crachats bruyants des deux-roues motorisées à rouer jusqu'à leur reposante immobilité.Berceuse monomaniaque avec ses empilements quotidiens : malades au souffle perdu, cadavres enterrés sans proches, comme pour éviter l'ultime contamination avant la terne éternité.Ankylosé par tant d'inertielles contradictions.Asphyxié dans ce corsetage inesthétique.Nettoyé de tout risque, je peux expirer sans crainte.Ainsi soigné de cette "vierus" agonique...