(A) Tâche de mémorisation de reconnaissance visuelle utilisée pour calculer les scores de mémorabilité de l’image. À chaque essai, les sujets évaluent les images ; elles leurs paraissent soit nouvelles, soit familières. Les scores de mémorabilité sont calculés sur la base des performances moyennes du sujets pour les images familières, corrigés pour des fausses alarmes. (B) Distribution des scores de mémorabilité pour la base de données LaMem, environ 60 000 images extraites de diverses sources.
Pourquoi certaines images sont-elles plus faciles à mémoriser que d’autres ? Ici, nous passons en revue les récents développements de notre compréhension de la « mémorabilité » de l’image, à savoir les caractéristiques comportementales, corrélats neuronaux, et principes d’optimisation qui en sont à l’origine. Nous mettons l’accent sur les travaux, résultant de l'exploitation de vastes ensembles de données pour en extraire des scores de mémorabilité calculés pour chaque image prise individuellement. Ces études démontrent que la cartographie du contenu de l’image jusqu’à sa mémorabilité est non seulement prédictible, elle est aussi non-intuitive et multiforme. Ce travail a aussi conduit à de nouvelles perspectives s’agissant de corrélats neuronaux existants, propres à la mémorabilité de l’image, dévoilés par la découverte d’un type de variation d’ampleur d’une réponse émergeant dans les aires visuelles de haut niveau de même qu’aux stades élevés des réseaux neuronaux profonds dédiés à la catégorisation des objets. Nicole C. Rust, Vahid Mehrpour, et al, dans Trends in Cognitive Sciences, publication en ligne en avant-première, 5 mai 2020
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct/ Traduction et adaptation : NZ