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Ship of magic

Publié le 06 mai 2020 par Pralinerie @Pralinerie
Après l'Assassin royal, j'avais cette trilogie des Aventuriers de la mer qui me faisait du gringue. J'ai donc entamé ce roman de Robin Hobb avec pas mal d'attentes et finalement, j'ai eu du mal à rentrer dans ce monde, je ne sais pas bien pourquoi. J'ai trouvé que ça traînait. Pourtant, on est dans un monde de marins et d'aventuriers, de bois magique et d'êtres mystérieux.
Ship of magic
A Bingtown, les familles sont opulentes, elles commercent par les mers grâce à des bateaux très particuliers, faits de bois enchanté. On s'attache plus spécialement à la famille Vestrit, qui est au bord de la ruine, à travers Althéa, une jeune femme qui devrait hériter de la Vivacia de son père Ephron. Sauf qu'il la lègue à Kyle, un homme qui n'a pas tout à fait les mêmes valeurs que sa belle famille et ne comprend pas bien les enjeux d'avoir un bateau vivant. On rencontre aussi le reste de la famille, notamment Ronica, la mère d'Althéa et Kefria, ou Malta, une garce insupportable, mais aussi d'autres personnages comme Kennit, un pirate qui rêve de pouvoir, Brashen, le second d'Ephron Vestrit ou encore Parangon, un bateau vivant devenu fou. On sent qu'il y a un petit enjeu autour de l'avenir de la famille Vestrit avec des conflits valeurs - argent : doit-on vendre des esclaves pour éviter la ruine ? Peut-on commercer avec les gens des Rain Wilds ?  Pour Althéa, l'essentiel est de récupérer la Vivacia, et elle veut faire ses preuves pour cela. Pour Kyle, c'est de gagner de l'argent et du pouvoir. Pour Ronica, c'est de préserver les traditions et le mode de vie des Vestrit... Et puis, il y a des questions qui les dépassent un peu autour des serpents de mer et de la piraterie. 
Ship of magic
Un gros tome qui peine à mettre en place les personnages, qui sont assez peu attachants d'ailleurs. Et des aventures qui ne nous intéressent pas encore. J'ai mis pas mal de temps à le lire, c'est mon roman d'insomnie, d'où la fin de lecture en confinement. J'ai entamé le 2e tome mais je rame. Je le garde aussi sous le coude pour les nuits sans sommeil !

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