Pas grand-chose de neuf sur le front du Tour de France. Toujours la même rengaine. La promesse en début de Tour d'assister au désormais fameux "Tour du renouveau". Puis très vite, dans les premières épreuves un peu difficiles qui mettent enfin fin aux ennuyeuses "étapes de transition" (celles où des Français lancent des échappées et se font reprendre dans les cinq derniers kilomètres), des mecs passent des cols comme des fusées et notre Gégé national et toute sa bande s'enthousiasment. Les journaux relatent a coup de superlatifs et de photos à la une les exploits de ces nouveaux dieux de la bicyclette. Puis, trois jours plus tard, patatras! Notre Damien du journal, toujours bien informé, entre en action sur lequipe.fr (vive la synergie !) et révèle que les pipis de ces coureurs ne sont pas vraiment clean. Et hop pris par la patrouille. Les directeurs de la course et ceux des équipes françaises se réjouissent alors de voir les "tricheurs" se faire prendre et se félicitent de voir les contrôles enfin efficaces. "On vous l'avait bien dit msieur-dames, si les Français gagnent pas c'est que les autres ben il se dopent!"
Et puis des consultants anciens coureurs pros, tels de blanches colombes, s'offusquent de voir du dopage dans le cyclisme et mettent toute la conviction possible pour expliquer que se doper, c'est pas bien et que les tricheurs doivent payer... Quels beaux comédiens que tous ces "consultants" ! Dommage que leur pipi à eux n'ait pas été conservé... ça pourrait être drôle...
Difficile dans ces conditions de se passionner. Chaque année on a pourtant envie d'y croire. Même s'il ne faut pas être naïf, on a aussi envie de croire que les Français dans leur immense majorité sont enfin passés à autre chose et que la nouvelle génération a elle compris que l'avenir de sa discipline passait par de nouvelles moeurs et par une nouvelle orientation. Mais voilà, leur vision ne semble pas partagée par tout le peloton. De l'autre côté des Alpes ou des Pyrénées, on est encore visiblement loin de cette façon de raisonner.
Heureusement, la France est toujours aussi belle... et les hôtesses aussi...
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. C'est le genre de coutume qui fait bien plaisir et dont on ne se lasse pas. Eh oui, encore une fois, Thierry Gueorgiou a remporté le titre mondial de course d'orientation en "moyenne distance". Il s'agit du sixième sacre du Français, n°1 mondial. Sur ce format, Philippe Adamski obtient une belle 7e place et Damien Renard finit 18e. Chez les femmes, Céline Dodin, 15e, Amélie Chataing, 20e et Capucine Vercellotti, 34e. Ces Mondiaux qui se disputent à Olomouc, en République tchèque, ont également souri à François Gonon, médaille de bronze sur le longue distance et qui offre à la France sa première breloque mondiale sur ce format (Philippe Adamski, 15e et Céline Dodin, 28e). Je vous conseille une fois de plus de découvrir cette discipline. Site de Thierry Gueorgiou www.tero.fr et site de la fédé www.ffcorientation.fr
. En tennis de table, coup de chapeau aux juniors (Clément Drop, Thomas Le Breton, Victorien Le Guen et Ibrahima Diaw) champions d'Europe par équipes grâce à une victoire face à la Suède en finale au bout du bout du suspense puisque Le Breton s'est imposé 15-13 au cinquième set du cinquième match après avoir même sauvé deux balles de match. Une belle journée pour la France puisque les cadets se sont eux aussi imposés. Reste maintenant à espérer que cette génération va enfin sortir le ping tricolore du marasme dans lequel il vivote depuis quelques années et que les Patrick Chila, Damien Eloi et Christophe Legoût, nos trois représentants à Pékin, tous trentenaires, vont enfin voir débarquer la relève. (Photo fftt)
. Laeti, désolé mais les Championnats d'Europe de pentathlon moderne, à Moscou, ont en revanche été moins brillants pour nos Bleus avec seulement la 14e place pour Amélie Cazé. Idem pour John Zarkzewski. Pas grave, c'est dans un mois qu'il faudra être au top !
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Un point sur le triathlon. Comme je le précisais dans les commentaires de la dernière news, je ne renouvellerai pas les mêmes erreurs que par le passé, à savoir enchaîner les courses après un gros effort type Ironman. Ne pouvant m'entraîner durant l'intégralité du mois d'août, il aurait été stupide de prendre le départ du très exigeant XL de Gérardmer. J'aurais juste vécu une journée galère. Nice, pas seulement la course mais surtout sa préparation avec une grosse perte de poids, a forcément laissé des traces. Je verrai donc à mon retour de Chine où en est mon envie de m'entraîner et j'adapterai alors mon programme de courses.
Toujours en tri, je vous invite à aller lire le compte-rendu de Nicolas Hemet sur son Ironman de Roth. Un très beau récit. (cliquer ICI). Et dans un autre style, toujours mon coup de coeur pour les récits d'Olivier Marceau qui me font beaucoup rire (l'avant dernier ICI). Allez comme vous n'êtes pas nombreux en ce moment sur ce blog (j'imagine que tous les autres sont sur la plage...) en voici un petit extrait sur le récit de son dernier Xterra:
"On est même pas à mi course, je me retrouve seul, planté, en rade de watts complet, je passe donc en mode vététiste du dimanche qui se ballade en foret et qui est super content de voir de si beau paysages. J’espère voir un cerf ou un sanglier pour dire aux autres que « ces sportifs y comprennent rien, moi au moins j’ai vu des animaux ! » Nada, je vais quand même pas leur dire que j’ai vu 3 vautours et un troupeau de hyènes qui lorgnaient sur moi, même si c’est vrai !!. Ah soudain je me sens moins seul, des gars en VTT me doublent, ouah, ils vont vite, c’te chance !! Le problème c’est qu’ils disparaissent les uns après les autres ! M’en fout je les reprendrais tous à pied car MOI je gère ma course !
J’avais raison, j’en ai repris un en course…qui devait avoir une entorse ou une rupture des 2 tendons d’achille…mais y en a 5 autres qui m’ont passé ! 10 km en 43 minutes, hé rigolez pas c’était vachement dur, même Lebrun il a mis 38mn alors ! La crise… à un moment j’étais à 12 dans la grande descente en bitume lisse, …puis j’ai ralenti, j'y voyais plus rien et j’ai eu peur de perdre ma casquette ! Bon ça y est les gars c’est fini, là ? J’en ai marre, chui pas mauvais perdant mais si personne ne m’attend moi j’joue pus ! Et oui c’est fini, pépère y fait 9, je suis content, j’ai passé un cap cette année, car ma plus mauvaise place en Xterra c’était 7eme, …ah oui mais on est en année olympique !"
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Deux nouveaux films au programme. Un bon petit thriller américain avec "Au bout de la nuit". L'histoire est classique : des flics ripoux et l'un d'eux qui revient dans le droit chemin. Elle est bien filmée avec deux bons acteurs Keanu Reeves et Forest Whitaker et au final un film sans surprise mais très efficace.
Un peu plus "prise de tête", "My name is Hallam Foe", un film anglais qui tient sur la performance de l'acteur principal, Jamie Bell. Un film sur un ado traumatisée par la mort de sa mère, qui vit mal le remariage de son père et qui part vivre à Londres où il devient garçon de cuisine. Le problème qu'est qu'il passe son temps à jouer les voyeurs, y compris avec sa chef de service dont il suit les ébats amoureux... Bon, n'allez pas voir ce film pour vous éclater et vous vider la tête... Mais pour les amateurs de ce genre, plutôt pas trop mal.