On l'oublie souvent, mais ce qui aurait permis l'accroissement de l'espérance de vie n'est pas tant la médecine que l'hygiène. (Cela s'explique peut-être parce que la médecine rapporte plus que l'hygiène...)
Une conversation m'a rappelé ce fait. Une personne qui, de par sa fonction est invitée à de nombreux événements officiels, me disait qu'elle les évitait en période de voeux de nouvel an, parce qu'il y avait un danger très élevé d'y attraper la grippe. Cela ne m'était pas venu à l'esprit, mais il se peut qu'il y ait quelque-chose de pathogène dans notre mode de vie.
La crainte de l'épidémie va peut-être nous faire adopter des mesures d'hygiène sociale bénéfiques.
(D'autant que cela pourrait rendre moins meurtriers, donc moins tentants, les attentats.)