A Sète comme ailleurs, ce que nous enseigne la période, c’est le besoin d’un soutien fort à l’ensemble des activités solidaires.
Ce que les associations font dans notre ville, dans le champ de la solidarité, comme des distributions alimentaires, certains tout au long de l’année comme le Secours Populaire, ou les Restos du Cœur est d’une grande importance
Il en est de même de celles qui, comme les Amoureux de la vie, centrent leur action pour celles et ceux qui n’ont que la rue, avec des maraudes pour continuer du contact humain, distribuer des vêtements, ou de la nourriture, un repas chaud.
Il aura fallu l’interpellation du préfet, en plein Conseil municipal ce lundi 27 avril, pour rappeler au maire que celles-ci ont bien une autorisation préfectorale pour les maraudes jusqu’à 23 heures.
Cela aura au moins le mérite de mettre un terme à l’ambiguïté entretenue par l’adjointe à l’Action Sociale de la ville de Sète, qui considère que ces maraudes ne sont pas nécessaires alors que la réalité démontre chaque jour le contraire.
Demain, et c’est déjà le cas aujourd’hui, la crise sociale va frapper et frappe déjà tous les précaires, et ceux qui risquent de le devenir avec le Covid-19.
Cette crise sanitaire appelle à des rapports nouveaux à penser différemment, Le lien entre la commune et le tissu associatif, qui dans le domaine de l’Action sociale, rencontre celles et ceux qui souvent échappent au contact institutionnel.
La collectivité doit apporter un soutien fort en lien avec l’économie sociale et solidaire pour aller jusqu’au soutien à la création d’emplois dans ce secteur.
Section PCF de Sète