Le château de Cassandra de Dodie Smith

Dodie Smith
Gallimard Jeunesse
Collection Pôle fiction
Traduit de l'anglais par Anne Krief
Mars 2020
556 pages
8,70 euros
Roman ados dès 14 ans
Thèmes : Classique, Angleterre, Château
Quatrième de couverture : Cassandra ! Un prénom romanesque, à l'image du château perdu au fin fond de l'Angleterre où vivent la jeune fille et toute sa famille pour le moins excentrique. Un père écrivain qui se refuse à écrire, Topaz, belle-mère fantasque, Rose, la soeur aînée rêvant du grand amour. Quand deux beaux et riches Américains s'installent dans le manoir voisin, la vie au château est bouleversée. 
Je suis malheureusement passée à côté de ce roman. L'annonce selon laquelle il s'agissait d'un grand classique de la littérature anglo-saxonne a été la raison pour laquelle je me suis intéressée de près à ce roman. On le dit, sensible, drôle et pourtant je n'ai pas pu le finir.La référence aux soeurs Brontë et à Jane Austen m'avait pourtant convaincue mais j'ai trouvé le style pompeux, longuet, et je me suis peu intéressée à l'histoire qui manque de motivation et d'action. Il s'agit du journal intime de Cassandra, jeune fille des années 30 qui s'interroge sur la nouvelle situation de sa famille : à savoir sans le sou, dans la déconfiture la plus totale suite à un père, écrivain en ruine qui s'isole dans sa tour. Cassandra compare sa situation à celle des soeurs Bennet mais malgré les références au patrimoine littéraire anglais, cela ne m'a pas entièrement suffit à en vouloir lire plus.
Je ne sais pas si c'est le contexte du confinement qui fait que je n'ai pas adhéré mais toujours est-il que j'ai peiné à dépasser les 150 pages et que je ne me voyais pas finir. C'est donc un abandon. Je ne sais encore si je le reprendrais à un moment ultérieur où je serais plus encline à goûter à la plume de Dodie Smith. Mais là je ne suis pas rentrée dedans à mon grand désarroi. Je vous en fais part sur mon blog tout de même car on ne sait jamais si dans quelques temps j'ai envie de retenter la lecture. Ce qui m'a dérangé dans le début du roman c'est cette nonchalance, ce ton très lent et immersif, cette absence de tension dramatique mais néanmoins l'arrivée des deux américains dans le manoir voisin peut amener son lot d'actions. A voir... je n'aime pas rester sur un échec ou un abandon surtout lorsqu'on lit de bons avis et qu'il s'agit d'un des meilleurs titres préférés des Anglais...