Derrière la crise sanitaire se profile une crise sociale sans précédent. Plus de 10 millions de salariés sont au chômage partiel. Par millions aussi des précaires, des contrats courts qui s’arrêtent, des étudiants en galère privés de petits boulots, des mères isolées sans revenu, des chômeurs privés de droit qui n’arrivent plus à s’inscrire au chômage en raison des lourdeurs administratives
« On estime que 2 à 3 millions de personnes supplémentaires ne vont pas pouvoir manger à leur faim du fait des conséquences de la crise sanitaire », alerte le Secours Populaire.
Nous savons déjà que ce sont les plus modestes qui paient déjà la tribu le plus lourd à la maladie. C’est énorme aux Etats-Unis, en Angleterre, a Brésil, en Italie, en Espagne, mais aussi en France et dans nos quartiers.
L’annonce faite par le gouvernement d’une enveloppe de 39 millions d’euros pour l’aide alimentaire ne satisfait pas les associations qui sont sur le terrain.
A Sète, le refus du Maire, François Commeinhes, de retenir la proposition faite par Véronique Calueba, au nom des élus de Puissance Sète, lors du conseil municipal du 27 avril, d’abonder l’enveloppe supplémentaire en faveur des associations, qui sont en première ligne pour l’aide alimentaire, est un très mauvais signe.
La colère de ceux qui ont faim pourrait exploser faute de réponses rapides et au niveau de ce qu’il faut faire.
Certes aujourd’hui, les collectivités publiques, les départements et les communes suppléent les carences nationales, avec les besoins de solidarité, les CCAS et leurs personnels font qure beaucoup de choses sont engagées.
Mais il faut beaucoup s’appuyer sur les associations qui ont le contact avec celles et ceux qui ne rentrent pas toujours dans les cases, et celles et ceux qui ne sont pas déjà repérés par les structures publiques. La distribution faite par le Secours Populaire, les Restos du Cœur, et bien d’autres encore, comme les maraudes qui sont habilités à distribuer dans la rue, n’est pas superflue.
Que chacune et chacun d’entre nous, se sente investis pour tisser des réseaux d’entraides. Nos militants, nos élus, déjà à l’œuvre, sont à votre disposition. Signalez-vous, appelez. Rien ne sera de trop pour faire grandir la chaine de solidarité
Section PCF de Sète