Plusieurs grandes entreprises engagent des groupes de pression auprès de la Commission Européenne pour obtenir « l’annulation de plusieurs infractions ». L’objectif faire tomber une à une les contraintes environnementales.
Un document publié par le Média Contexte révèle que des dirigeants français proposent de retenir de plusieurs mois, voire d’années, toute nouvelles réglementations européennes en matière d’écologie, notamment les directives sur les émissions industrielles pour réduite les polluants et gaz à effet de serre.
Renault, L’Oréal, Dassault, Saint Gobain, Nestlé, Engie, Suez figurent parmi les signataires.
Vendredi 24 avril, le gouvernement a confirmé que 7 milliards d’euros seraient accordés à Air France, plus 2 à 4 milliards d’euros par les Pays-Bas, également actionnaires, au total 10 milliards d’euros d’argent public.
La contrepartie exprimée par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, : « c’est qu’Air France doit devenir plus rentable et un engagement plus respectueux de l’environnement avec un plan de réduction de émissions de CO2 ».
Air France a bien intégré la recommandation de rentabilité, quant au plan de réductions des émissions de CO2, cela vient de se traduire par la réouverture annoncée pour le 11 mai des lignes intérieures, deux fois par semaine, Paris-Bordeaux, Brest et Montpellier, des trajets réalisables en moins de quatre heures par T.G.V.
On est loin du plan de réduction des émissions de CO2.
Section PCF de Sète