Le critique de cinéma 'Roger Ebert' ( Prix Pulitzer.) est le sujet de la ballade ouvrant 'Forever Just Beyond', ...did you know these were Roger Ebert's dying words "It's all an elaborate hoax.", répète Eef Barzelay d'un ton affligé sur fond de twang de guitare et d'harmonies discrètes.
Le morceau, propice à la méditation, invoque les mystères de la vie et de la mort.
La mort, également source d'inspiration, pour le titre suivant, 'Don't bring no ladder', respirant la sérénité et l'acceptation de l'inéluctable.
C'est NPR Music qui qualifie Eef de "the most underrated songwriter in the business today, with a sneakily firm grasp on poignancy and humor,", une description non dénuée de bon sens.
La force et la profondeur dégagées par les premiers morceaux de l'album évoquent la sobriété et la justesse de ton de Robert Fisher au sein de Willard Grant Conspiracy.
' Forever Just Beyond', la chanson qui donne son titre à l'essai, dégage un parfum de béatitude mystique .
"God is simply that which lies forever just beyond the limit of what we already seem to know." affirme le sage.
Le discours spirituel se poursuit avec 'The Stuff of Us' qui décrit l' image qu'il se fait de l'éternité.
En cette période de confinement, ' Sorry Charlie' (.. we can't party anymore...), abordant le thème de la fin d'une relation, prend tout son sens .
La mélancolie dégouline à grands flots, la ligne de saxophone de
That we can change in this world
Except for our own mind and heart
To be more kind and brave in the face of it all..
avant de murmurer tendrement sur toile de violons 'The True Shape of Your Heart'.
Va t'en savoir pourquoi les choeurs t'inspirent des images de Willy DeVille.
Pour justifier l'étiquette country, Eef enchaîne sur le lucide 'The Ballad of Eef Barzelay' dénonçant les aberrations des pensées suicidaires.
'Denial' en mode blues rural aurait pu être chanté par Taj Mahal ou Eric Bibb, la pièce est suivie par ' Some Ghost', une folk song introspective, co-écrite avec