Daniel Paz, qui tient son journal de confinement, nous régale ce matin, dans son blog et dans les colonnes de Página/12, d’une historiette pleine d’humour.
Cher journal Peu de temps avant l’arrivée de l’épidémie dans nos parages, on m’a retiré plusieurs dents pour lesquelles il n’y avait pas d’autre solution. Si j’ouvre largement la bouche, quand je parle ou quand je ris, on voit les espaces vides. Comme je n’aime pas que ça se voit, je souris en serrant bien les lèvres. Avec le dentiste, il était convenu de régler le problème quelques jours plus tard. Mais le confinement a éclaté et je ne l’ai pas revu. Pour cette raison, l’obligation de porter un masque, ça m’arrange bien pour rire. (Traduction © Denise Anne Clavilier)