Épicure est un grand philosophe de l’Antiquité qui est très mal connu. On a une fausse opinion de sa grande philosophie. On le connait essentiellement à travers l’œuvre de Lucrèce.
Parmi ces grandes citations, celle à propos de la mort :
LORSQUE LA MORT EST LÀ,
JE NE SUIS PAS LÀ.
LORSQUE JE SUIS LÀ,
LA MORT N’EST PAS LÀ
En ce moment de pandémie, une grande partie de l’humanité est recluse chez elle. En même temps une autre forme de vie est en train de s’épanouir sous le soleil éternel. Ce sont les chants des oiseaux, la verdure de la végétation, la liberté retrouvée des animaux, le ciel qui redevient bleu et pur, les mers qui chantent avec leur pureté retrouvée, les rivières qui lancent leur eau limpide sur leur lit aux berges fleuries.
Ne peut-on pas dire comme Épicure :
Tant que nous existons nous-mêmes la nature n’est pas là, quand la nature est là nous ne sommes plus.
Dans quelques jours nous allons ressortir au-dehors pour admirer cette nature belle chantante mélodieuse harmonieuse. Combien de temps faudra-t-il avant que nous revenions nous-mêmes et que la nature meurt doucement sûrement ?
Je reprends à mon compte cette célèbre phrase d’Épicure et je l’applique à la nature :LORSQUE LA NATURE EST LÀ
JE NE SUIS PAS LÀ
LORSQUE JE SUIS LÀ,
NATURE N’EST PAS LÀ
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Note : la phrase d’Épicure a été remaniée.